Los Dueños
Toro Corojo
Après un moment d’attente j’ai enfin l’occasion de tester
mon deuxième module de ce cigare assez nouveau dans la gamme.
Parfois je me demande si une marque a vraiment besoin
d’innover dans une gamme qui a fait ses preuves, mais ici c’est un grand
oui ! En effet, même si j’apprécie beaucoup les maduro avec le corojo, on
est dans un autre monde.
J’ai une cape de bel aspect avec une grande bague, je ne
reviendrai pas trop sur les détails de celle-ci, si cela vous intéresse je vous
invite à relire l’article sur le torpedo maduro.
Je peux juste vous dire que le
doré a disparu et qu’en bas de cette bague on peut lire COROJO. Ma tête de
cigare est terminée par une queue de cochon et j’hésite à la tourner pour
dégager un trou suffisamment grand pour fumer ou couper un morceau de la
coiffe. Comme j’ai un corojo et qu’en plus je sais qu’il y a du tabac du
Nicaragua dans la tripe, l’hésitation est de courte durée, je le coupe et
embrase le pied avec une allumette.
Le tirage est bon, et l’allumage est parfait, je suis frappé
par la différence entre la douceur à cru et la puissance au démarrage. Les
voyants sont au rouge, Warning, faudra fumer lentement, pas brusquer la bête.
Heureusement cette sensation disparait assez rapidement pour
laisser place à des saveurs plus douces comme le cèdre, le pain toasté, les
amandes grillées.
Le volume de fumée est assez surprenant et conséquent. La
cendre est blanche grisée et assez compacte.
Ma dégustation me replonge dans des souvenirs avec Scander,
mon Frère Jamal,une amie suisse ou d’autres, ce mélange d’odeur quand tu passes
devant le Starbucks Coffee de l’aéroport et que tu sens le pain grillé, les
brownies et le café fort.
Je continue ma dégustation et je rentre dans un panel plus
axé vers les amandes grillées.
Mon cigare a une puissance assez élevée mais pas poivrée,
comme un cigare du Nicaragua, d’ailleurs on a bien ce côté humus de la Rép.
dominicaine, je dirais qu’elle se manifeste plus dans son coffre, sa longue
tenue en bouche. Cela lui donne aussi un côté rassasiant. En parlant avec
Scander, il m’explique que son cigare est un double ligero, ce qui va renforcer
la puissance du cigare bien évidement.
J’avais déjà un faible pour la gamme maduro mais celle-ci
est sans hésitation mon top 1 dans la gamme des Los Dueños.
Ma dégustation a porté sur un cigare de type Toro de 15.2 cm
pour un cepo de 54.
Cape : Corojo (pays gardé mystérieux par le producteur)
Sous-cape : Olor (Rép. dominicaine)
Tripe : Seco Piloto Cubano, Ligero Nicaragua, ligero de
Pennsylvanie
En conclusion : j’ai un cigare de très bonne
construction avec un bon tirage. Il n’a pas une large palette de saveurs mais
celles que l’on retrouve sont bien présentes et équilibrées. C’est un cigare
full au niveau puissance et il est rassasiant, pas du tout envie d’un autre
cigare après, le plaisir est assuré. Je ne le conseillerai pas à un débutant et
pour les fumeurs avertis, je vous le déconseille à jeun.
Ce Toro a aussi son petit frère Short Robusto qui fait 10.2
cm pour un cepo de 52.
Prix à ce jour en Belgique 11.50 euros
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