Corleone Liberta
Edition limitée
Toro
Je ne vous raconte pas comment Winston et ses copains auraient été dans la panade s’il avait été opérationnel.
Mais il y en a un
autre que moi qui a été marqué par ce débarquement et le début de la
libération, c’est Alex Elami, créateur de la marque. En effet, ses deux
grands-pères, Angelo et Mario, y étaient.
Et si vous suivez
un peu les cigares Corleone, la liberté, c’est son cheval de bataille à Alex.
Son slogan : Fumer un Corleone est
un geste politique et une manière de proclamer : Je suis un être libre.
Donc
naturellement, il ne pouvait pas passer à côté de ce 80ème anniversaire.
Pour la boite blanche, bleu nuit et noir, on est dans un rappel de ce fameux D-Day du 80ème anniversaire.
Le D-Day, ou jour
J, est le lancement de l’opération Overlord, connue sous le mot de code
Neptune. Le D, ou le J, est juste une répétition de la première lettre de
l’autre mot. Mais de manière générique c’est : le jour où commence une action planifiée de longue date. Cela prend
en effet du temps entre la date de conception d’un cigare, la date de sa
fabrication et la date de lancement, avant qu’il ne débarque dans nos civettes.
Dessous, on peut
lire 1944-2024, anniversary.
Dessous encore,
le rappel que les forces aériennes ont joué un rôle important dans la réussite
de la mission, est mis en avant par deux larges lignes qui entourent une U.S
Star dans un cercle, insigne national de l'armée de terre et de l'armée de
l'air des États-Unis de la Seconde Guerre mondiale.
Enfin, on trouve
la description et la quantité de cigares dans la boite ainsi que le logo de la
société.
Lorsqu’on l’ouvre, les 10 cigares sont superbement bien rangés avec toutes les protections nécessaires. Dans le couvercle, un texte attire mon attention :
Grace au courage de ceux qui ont débarqué en France il y a 80 ans pendant la Seconde Guerre mondiale pour défendre notre liberté, nous jouissons aujourd'hui d'une paix précieuse.
Leur sacrifice nous permet aujourd'hui de savourer un cigare en toute quiétude. Dans un-monde où la liberté a été chèrement acquise au prix du sang.
Merci à tous ces héros dont les actes résonnent encore dans
notre quotidien.
N'oublions jamais que cette liberté est le fruit de leur immense bravoure.
A mes grands-pères, Mario et Angelo.
Un soir de pleine
lune, je décide de rejoindre le général Montgomery et son 21ème
groupe d’armées. Le jour n’est pas anodin, il nous faut l’appui des
parachutistes.
Rapidement, nous
nous éparpillions et repoussons l’ennemi. Mon unité a pour mission de remonter
rapidement vers Rouen, et nous faisons halte dans le village d’Ocqueville.
C’est là que je trouve refuge, dans un grenier, à l’abri des regards, car on
nous annonce des snipers dans les environs.
Entre une ration
de combat et un repos bien mérité, je vais prendre enfin ma première pause
cigare depuis longtemps.
Mais restons sur
nos gardes ! Comme les nuits sont encore parfois fraiches en juin et que
le grenier n’est pas isolé, je me glisse dans mon sac de couchage, en veillant
à prévoir une escape (terme militaire
pour un chemin de repli d’urgence).
Je sors mon Corleone de son étui.
La cape est
agréable au visuel mais aussi au toucher ; elle est légèrement huileuse
avec quelques nervures bien aplaties.
Elle est décorée d’une bague classique, avec le fameux L de CorLeone, dressé tel un doigt levé. Une représentation assumée de l’expression de la liberté dans un monde de plus en plus soumis aux dictats. (Thierry Bonne son designer)
On me signale que la 84e division d’infanterie allemande,
commandée par Generalleutnant Erwin Menny, fait un blocus entre
ma position et Dieppe. Je donne l’ordre au 9e bataillon parachutiste du lieutenant-colonel
Terence Otway de faire route vers cette position et de faire sauter le blocus.
Mais ils seront précédés par
les S.A.S, qui coupent la tête du blocus et qui de leur briquet chalumeau
enflamment la position. Cela a pour effet immédiat de laisser passer la colonne
d’air, suivie rapidement d’une épaisse fumée qui va couvrir leur avancement.
Commence alors un combat de rue acharné dans le petit village. Au début, l’ennemi résiste avec des jets de poivre noir puissant. Nos hommes doivent tenir, ils savent que cela ne durera que quelques minutes, un peu comme un dernier baroud d’honneur. En effet, le tir s’estompe ; il ne reste par-ci par-là que le crépitement de poivre blanc. Les S.A.S. traversent une première poche de résistance avec du chocolat noir, du café strong, du vieux cuir tanné et une coulée de cannelle.
Il n’y a qu’une
solution pour la neutraliser : c’est noyer la zone d’un geyser de crème.
Cela va l’étouffer mais pas l’anéantir ; nos services doivent les
interroger.
L’évolution se
fait dans une discipline exemplaire pour éviter les poches de gaz ; je
n’ai pas envie que les gars se baladent en tenue N.B.C. (oh là, je m’égare !
je ne suis pas dans un remake de retour vers le futur, mais dans la Grande
Bataille de la libération). Mais aussi pour permettre que la combustion lente
soit parfaite.
Je reçois un
premier rapport. Les hommes sur le terrain s’en sortent bien dans leur
progression. Ils s’attendent à traverser encore une grosse turbulence, mais ils
sont parés pour. En effet, au moment où ils ont franchi la barrière bleue avec
l’inscription Corleone, ils sont directement sous le feu de la Panzerjäger-Kompanie
184 escortée par de l’infanterie.
Les panzers
déversent leurs derniers obus de poivre noir, de girofle et de cuir, mais les
S.A.S., rejoints par les paras anglais, les transforment en cendres compactes
au fur et à mesure qu’ils gagnent du terrain, et finir par envoyer le dernier
bastion dans le réceptacle des cendres au nom de la Liberté.
Les dégustations
se sont portées sur deux Toro de 15.24cm pour 52 de cepo.
Cape :
Habano 2000 (Equateur).
Sous-cape :
Equateur.
Tripe :
Jalapa (Nicaragua), Rep. dom.
En
conclusion : indépendamment de m’avoir fait revivre une partie importante
de notre histoire et de notre liberté, ce cigare a été très agréable à
déguster. Le tirage est parfait, la combustion n’a apporté aucun souci. Je vous
conseille donc de vous rendre dans votre civette favorite pour faire votre
propre idée et de me donner vos retours et/ou impressions sous cet article.
Prix au moment de
la rédaction :
Belgique 18.50€
France 19.30€
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