Pichardo
Classico
Maduro
La composition reste inchangée ainsi que le reste, mais je
vais quand même vous le faire découvrir.
C’est très rapidement après la création de la société que ce
cigare a vu le jour, la première gamme avec une cape brésilienne. Et je vous
invite à l’observer avec moi.
J’ai une cape assez sombre, très légèrement huileuse avec quelques belles nervures bien aplaties. Elle est pourvue d’une bague de couleur gris vert et doré où on retrouve sur un écu un P avec dessous Nicaragua Pichardo Estelli, et encore dessous Maduro (nouvelle bague le P est remplacé par un T, et dessous Tiago).
Je vais donc m’attaquer ce jour à ce cepo 50 en commençant
par lui faire une coupe droite. A froid, j’ai des sensations de moka, de raisin
sec, de terre grasse et un aspect floral assez prononcé. Cela m’encourage à
l’allumer sans plus attendre.
Une fois le pied embrasé, j’ai un beau flot de fumée qui
remplit assez rapidement la pièce de dégustation ; elle entraine avec elle
des senteurs qui me font penser à du poivre blanc, du café moka, du cèdre.
Alors que ceux-ci passent vers l’arrière dans un roulement de fumée, les fruits
viennent me titiller le palais avec des raisins secs et des pruneaux.
Ma dégustation est assez douce mais on sent en arrière-plan
que cela ne va pas durer.
Comme prévu, l’intensité monte d’un cran alors que les
saveurs évoluent vers du poivre rouge, du café strong, du chêne et une terre
grasse. Par-ci par-là une légère sensation de fougère vient compléter le
tableau.
La combustion est juste et parfaite, ainsi que le tirage qui
débite inlassablement sa belle fumée.
Quant aux cendres, elles sont compactes et de belles couleurs gris clair.
Je trouve ma dégustation particulièrement bien équilibrée et
très agréable.
Comme vous le constatez par ce voyage, pas d’envolée
littéraire ou cinématographique car ce qui ressort de ce moment hors du temps
est : qu’est-ce que je suis bien. Je suis posé, zen, dans un moment de
plénitude. Les pieds ancrés dans la Terre Mère et la tête dans les nuages.
Mes dégustations se sont portées sur 3 vitoles de 16.51 cm
pour un cepo de 50.
Cape : Arapiraca (Brésil).
Sous-cape : Nicaragua.
Tripe : Nicaragua.
En conclusion : un cigare bien construit avec un
équilibre parfait, un tirage très bon et une combustion où je n’ai rien à
redire. Comme je l’ai déjà mentionné, ce cigare est vraiment adapté à un moment
de détente ou de méditation hors du temps.
Vu son apport équilibré et son cout intéressant, il sera
assurément régulièrement dans ma cave sous son nouveau nom Tiago.
Je vous invite à le découvrir dans vos civettes et vous
faire votre propre avis.
Prix au moment de la rédaction : 13.90€.
N’hésitez pas à me partager vos impressions ou votre retour
en commentaire sous cet article.
Il est vraiment beau, il donne envie. Avec une dégustation sur 3 vitoles on espère une belle régularité, qui se retrouve souvent sur les cigares du Nicaragua. merci pour la découverte
RépondreSupprimerBonjour, en effet il y a une grande régularité, je peux te dire que 3 c'était pour la réalisation de l'article mais depuis je dois être à 10-15
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