La Barba
Ricochet
La Barba Cigars a été fondée en 2010 par Tony Bellatto et Craig Rossi. Le nom de la Barba a été trouvé par Craig en honneur de celle qu’ils portaient fièrement.
Très vite, ils ont développé une philosophie
intéressante pour le passionné que je suis :
C'est tout ce qui entoure le cigare et qui n'est pas le cigare lui-même. C'est le café. C'est la bague. C'est le briquet. C'est le vin. C'est la montre. C'est le bourbon. C'est tout ce que vous apportez à la table avec votre La Barba. C'est secrètement sacré pour tout le monde, le rituel est personnel. Comment vous le coupez. La façon dont vous l'allumez. Les gens avec qui vous le partagez. L'endroit où vous allez pour vous détendre. Le cigare est la raison, mais la culture est la façon dont il devient une partie de vous.
Lorsque nous fabriquons un cigare, nous pensons aux personnes qui vont le fumer, ce qui joue un rôle dans notre philosophie. Nous pensons qu'ils viennent de tous les horizons, qu'ils ne sont pas qu'un seul type de personne. En gardant cette diversité à l'esprit, nous nous efforçons toujours de rendre nos cigares personnels, uniques et mémorables, de leur profil de saveur à leur forme et même au design de leur boîte. Chaque composant est important. Chaque détaillant est important. Chaque client compte.
En 2018, une nouvelle gamme est annoncée : les
cigares Primitivo rapidement remplacée par Ricochet car Primitivo était déjà
une marque déposée dans le monde des cigares.
C’est Tony qui a l’idée de cette gamme ; puisqu’il a été sommelier de niveau 3 du Wine & Spirits Education Trust, il veut faire des cigares qui s’associeraient bien avec le vin.
Et comme il est italo-américain, il s’est tourné vers le vin Primitivo pour sa première association.
Une fois le décor planté, suivez-moi au cœur du sujet : la dégustation !
J’ai une cape avec de jolies nervures qui sont
particulièrement plates, une belle quantité d’huile et un aspect général de
velours. Elle est rehaussée… Je dirais plutôt : le regard est attiré par
deux bagues qui vont en choquer plus d’un. Elles sont d’un orange éclatant. Ce
qui est vraiment inhabituel dans le vaste monde des fabricants de cigares. Cela
me laisse perplexe : pourquoi faire un cigare en association avec un vin
reconnu pour être de couleur pourpre rougeâtre et mettre une bague
orange ? Je me tourne vers l’importateur belge qui me dit qu’il y a déjà
une gamme purple chez la Barba.
Les bagues sont donc orange mais aussi or ; la principale porte La Barba séparé par la représentation d’un rasoir droit. Ce qui me demande de nouveau un appel à l’équipe ; cette fois c’est Timmy Beylemans qui s’y colle : A mon sens le rasoir droit est certainement la meilleure façon de se raser mais aussi la plus difficile et celle qui demande le plus de dextérité et de précision. Maintenant, c’est vrai que ce genre de rasoir est stylé et a tout son effet.
La seconde bague reprend le nom de la gamme : Ricochet
Toutes les inscriptions sont en relief.
A froid, les saveurs sont déjà bien présentes, comme le poivre de Cayenne, le café strong, la basse-cour, la fougère.
Dès que le pied s’embrase, le café arabica s’installe avec un poivre rouge. Ils seront rapidement suivis par le chocolat crème et le cèdre, le tout enveloppé d’une saveur fruitée.
Dans cette première partie de ma dégustation, je suis dans une puissance moyenne avec une intensité des saveurs moyen-fort.
Je passe maintenant dans un gout anisé et acérola, pour revenir rapidement vers le café strong ainsi que de la menthe poivrée.
Je pense que ma vitole serait une bonne association avec un vin cigar box ou Karnobat bulgare.
Je suis presque à la moitié quand la puissance augmente d’un cran. Le tirage est parfait, la cendre de belle couleur et la combustion très bonne.
C’est aussi à ce moment qu’il prend sa vitesse de croisière avec une concentration des saveurs dans un bloc parfaitement homogène ; et de petites piques ici et là comme du pain grillé, de la noix de muscade et de la cannelle.
Vers la fin, un petit changement s’opère avec la présence de vieux cuir tanné et de la viande grillée.
Ma dégustation est des plus agréable au point que je l’ai déjà proposée à plusieurs amis et qu’ils ont tous été satisfaits.
Donc encore une découverte que je classerai dans les
très bonnes sur le marché belge.
Pour cet article, j’ai fait trois tests du cigare
Ricochet de 15.24 cm pour un cepo de 54 et deux du 14.6 cm pour un cepo de 46.
Cape : San Andres (Mexique)
Sous-cape : Indonésie
Tripe : Rep. dom., Nicaragua, Pennsylvanie
(U.S.A)
En conclusion : encore un cigare qui sera régulièrement dans mes caves et que je prends plaisir à fumer. Je ne peux que vous encourager à vous rendre dans une civette qui le commercialise pour vous faire votre propre idée, mais je pense que vous ne serez pas déçus.
Prix au moment de la rédaction : 11.40€ pour le 46 & 14.40€ pour le 54.
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