Arduenna
Organic
Gin
C’est pour tout
cela que Martin & François ont décidé de faire un gin dans cette région et
de le baptiser Arduenna. Ecrit habituellement Arduenna, l’Ardwenna est le nom
gaulois des Ardennes (confirmé par jules César), région de Belgique, de France,
du Luxembourg et de L’Allemagne.
Etymologiquement,
le préfixe "ard" signifie : dur, fort, ard(u), et le suffixe Enna
(Aina, Ana, Haina, Dwanna ou Dana) est le nom de la Déesse Mère.
Cette déesse Dana
est plus que certainement préceltique, elle date de la nuit des temps. C’est une
Déesse terrestre et souterraine, elle est souvent représentée en noir, car
cette couleur lui vient de la couleur sombre des grottes qui abritaient ses
effigies.
Dans la
mythologie celtique, Arduinna, Arduena, Arduenna, ou Ardoina est une déesse
gauloise de la chasse et de la forêt. Elle est souvent représentée chevauchant
un sanglier. On la représentait aussi armée d'une cuirasse ou corselet, un arc
à la main, et accompagnée d'un chien. Elle correspond à la déesse romaine
Diane. De son nom dérive celui du massif forestier des Ardennes, dont le
symbole est aussi le sanglier ainsi que pour le glorieux régiment des Chasseurs Ardennais
Les deux amis qui
sont hédonistes dans l’âme vont s’associer avec une vieille distillerie de la
région de Raeren (Si vous voyez ce que je veux dire, non ? Allez un petit
effort, ils font leur propre gin mais aussi le célèbre gin à la fraise de Wépion
ou celui de la plus belle ville de Belgique. Toujours pas ? Dernier indice
une distillerie de 1836 et qui commence par Ra, le dieu du soleil. Oui bingo,
il s’agit bien de Radermacher) pour faire un gin 100% bio et qui rappelle les
Ardennes.
La bouteille est
opaque et d’un vert émeraude, elle est décorée d’une branche de sapin sur
laquelle on retrouve en lettre d’or le nom du breuvage. En dessous, nous
pouvons également lire qu’il s’agit d’un gin organic, fabriqué en Belgique, et qu’il
a 40% d’Alc.
A l’arrière de
celle-ci j’apprends que le liquide a subi 6 distillations ; en fait c’est distillé
dans un alambic avec colonne de rectification à 6 plateaux. Ce processus
garantit un alcool de première qualité mais aussi de retirer un maximum des
saveurs des ingrédients qui rentrent da sa préparation.
Je débouche la
bouteille et je suis littéralement plongé dans une cuve de genièvre à forte
intensité.
Je verse une dose du précieux alcool dans le verre prévu à cet effet, et oui en dégustation on est loin de l’adage : Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
J’ai un beau
liquide doré et cristallin ; au nez je suis toujours dans mon genièvre
accompagné de fruit à chair blanche.
En bouche : genièvre avec des épices (clou de girofle, cardamome et bergamote), mirabelle, sapin. Une fois cette impression passée, le sureau entre en jeu. L’arbre à Judas (le sureau noir) va libérer une quantité phénoménale de vanille.
Qui va donner une longue finale douce mais qui ne convient pas avec le cigare et pourtant j’ai pris exprès un cigare puissant et fort.
En
conclusion : il n’y a pas à dire ce gin est à classer dans les bons gins
puisqu’on retrouve bien évidement le gout prononcé du genièvre, déjà rien que
cela je dis bravo.
Ensuite le
mélange sève de pin, sureau et mirabelle est une belle réussite.
Le seul côté
négatif, mais juste parce que ce n’est pas mon gout, trop de présence de
vanille.
Je vous invite
donc à faire votre propre découverte et de me donner une appréciation sur votre
dégustation sous cet article.
Prix au moment de
la rédaction : ± 40 euros
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