Plasencia
Cosecha 149
Azacualapa
Petite nouveauté quand même, cette édition est un puro
hondurien : la cape provenant d'Olancho, San Agustín, la sous-cape de la
vallée de Jamastran et la tripe d'un mélange de tabacs de la vallée de
Jamastran, d'Olancho et de Talanga. Cette récolte donne une gamme de 3 cigares
(deux en Belgique) qui porte le nom de province du Honduras, ce soir je
m’attaque au Azacualpa qui est un format Toro.
Pour le packaging, ils se sont concentrés sur une boite
assez luxueuse avec de belles et imposantes charnières, et sur les couleurs
noir, blanc et orange foncé.
J’ai une cape assez foncée de teinte brune, elle est peu huileuse et ressemble à du velours lorsque je passe les doigts dessus. Elle est décorée de 3 bagues et je m’attarderai uniquement sur l’inscription de celle de pied : « Récolte Privée », comme sur la version 146. Par ces quelques mots Néstor veut insister sur le fait que ce tabac est une exclusivité pour des cigares portant sa marque. N’oubliez pas que l’usine fabrique depuis 1986, 1 million de cigares par an pour ses différents clients.
Lors du tirage à cru, je suis assez surpris par le poivre
noir pour un puro d’Honduras.
Après un court moment d’hésitation, le pied s’embrase
magistralement et libère un beau flot de fumée qui m’apporte des saveurs de crème
épaisse, de café strong en grains, de chocolat noir et de cèdre intense.
L’arrivée de la terre est un déclencheur de décollage et je
me retrouve hors du temps, je flotte littéralement en état modifié de
conscience.
Ma dégustation m’offre une onctuosité malgré le train qui
pousse à l’arrière avec la terre grasse, le café et le poivre noir.
Le tirage est parfait ainsi que la combustion même si la ligne de brulure varie un peu mais elle se régularise d’elle-même. A ce stade le goût est moyen et la force est moyen haut.
Tranquillement pas vite, car ce cigare doit prendre le temps
de se déguster, j’arrive dans un virage important aux niveaux des saveurs et de
la force. Si le premier monte à full, la puissance grimpe d’un cran pour
carrément quitter le moyen et sauter dans la case fort (pour votre
compréhension je dirai moyen-fort).
Je m’éclate littéralement avec ce module : je trouve un
équilibre extraordinaire entre les saveurs et la puissance. À ce stade, je
rejoins mon ami Christof (DekelleCigars) qui trouve que ce cigare surpasse tous
les Plasencia qu’il a dégusté jusqu’à maintenant.
Mais même si toute bonne chose à une fin, il me reste encore
du temps pour plonger dans la marée de chocolat noir, terres grasse, crème,
café expresso dans un mini volcan de poivre rouge, de noix grillées, de chêne
et de cèdre. J’en sors pour rejoindre un grand espace de raisins corinthiens.
Vous aurez compris que je suis subjugué par cette
dégustation qui s’est portée sur deux vitoles de format Toro de 15.24 cm pour
un cepo de 52.
En conclusion : comme on ne le fait pas assez, je
voudrais remercier le distributeur qui a travaillé dans l’ombre pour rentrer
cette gamme en Belgique, et pour avoir parlé avec plusieurs d’entre eux cela
n’est pas toujours simple. Donc merci Vinche
& Koopmans. Chez Plasencia cigars, on a du bon et du luxe comme la
gamme Alma et on a Cosecha 149. Je vous encourage à courir chez votre dealer
préféré pour vous procurer ce petit bijou et en faire votre propre expérience.
Prix au moment de la rédaction de cet article : 14
euros
N’hésiter pas de me laisser vos impressions et retours sous
cet article.
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