La Estancia
Robusto
Si vous voulez en
savoir plus sur cette famille, et sur les vieux tabacs cubains utilisés dans
leur production au Honduras, je vous invite à (re)lire le résumé de l’interview
que j’ai faite de Jeremiah.
Avant d’aller
plus loin et pour éviter toute confusion, je vais donc déguster le Robusto et
pas le La Estancia Edición Exclusiva
qui ne sortira que quelques années plus tard.
C’est en 2014,
que la famille Meerapfel décide de lancer la fabrication de ce cigare.
J’ai une cape assez claire, un peu sèche décorée d’une belle bague qui reprend une partie de la vie de la Famille comme expliqué dans mon article sur la version Edición Exclusiva.
Je pratique une
coupe droite, j’aspire, l’air passe correctement en délivrant une pointe de
café expresso. La fumée est rapidement abondante.
Le poivre blanc
vient renforcer le café.
Après un
centimètre, mon cigare fait un volte-face et je me retrouve plongé au cœur du
caramel, des noisettes grillées, du miel. Le tout complété par de la terre
grasse et du vieux cuir. Je continue l’exploration de ma vitole pour découvrir
un aspect de chêne que je n’avais pas encore remarqué. Celui-ci sera suivit
rapidement par le chocolat, le poivre noir et une mini sensation d’agrumes.
Je suis perdu dans mes pensées quand mon cigare prend la résolution de partir en cacahuète au niveau de la combustion, ce phénomène attitre mon regard vers la cendre, elle est bien blanche et dégage une fumée abondante. Vais-je rectifier la brulure ?
Cela ne sera pas nécessaire car le cigare va le faire de lui-même.
Je dois vous dire
que j’apprécie vraiment ce mélange plus piquant du Nicaragua avec la douceur
fruitée certainement apportée par le tabac de Cuba.
Mes différentes
dégustations se sont portées sur un cigare Robusto de 12.4 cm et un cepo 50.
Cape :
Nicaragua, vous me direz pourquoi ne pas avoir utilisé leurs tabacs du Cameron,
j’ai lu dans une revue que c’est parce que la famille voulait faire un bon
cigare a un prix raisonnable et que sur le cours des marchés, le tabac du
Nicaragua est moins cher.
Sous –
cape : Nicaragua
Tripe : les
avis sont tellement partagés sur le net et que le fabricant n’en dit pas grand-chose,
je dirai que c’est inconnu. La seule certitude c’est qu’il y a dedans de vieux
tabac cubains
En
conclusion : j’ai vraiment apprécié ces cigares, on ne va pas se voiler la
face non plus, on est loin des saveurs et des sensations ressenties avec le Exclusiva 60, mais peut-on comparer une Opel Kadett 1500 turbo diesel et un Royce
Rolls, évidemment non.
Mais je trouve
que ce pari, de mélanger de vieux tabacs cubains avec d’autres terroirs et cela
dans un équilibre parfait, est une réussite. Par contre, alors qu’il a eu une
majorité de très bonnes critiques, je suis surpris que ce cigare ne soit plus
sur le marché belge. Heureusement il m’en reste une dizaine.
Si vous avez la
chance d’en trouver dans une civette qui par hasard en aurait encore, je vous
conseille de ne pas rater l’occasion.
Prix au moment de
la réalisation de l’article ± 8 euros
Très intéressant. Et l'interview de Jeremiah Meerapfel met bien en perspective. Sais-tu si ils produisent ou s'il existe des puro Camerounais ?
RépondreSupprimermerci, pour les puros du Cameroun, bonne question je n'en ai jamais entendu parlé mais je me renseigne et te tiens au jus
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