Davidoff
The Chefs Edition 2021
Mais qu’est ce qui relie Davidoff à ces
chefs ?
En premier l'approche commune entre les ingrédients purs, l'approvisionnement local et la durabilité. Chez le cuisinier cela va être le maraicher du coin et chez Davidoff, cela va se traduire par l'utilisation d'un pourcentage élevé de tabacs dominicains. Mais aussi une attention toute particulière pour le packaging.
L'emballage est fabriqué à partir de matériaux organiques. La boite se compose d’un couvercle en bois et d’une base en céramique.
Le couvercle, en bois non traité, est également un plateau de service avec deux évidements pour y placer des verres, des tasses ou des accessoires pour pouvoir fumer agréablement. Le centre est découpé pour recevoir quatre Davidoff Chef.
La base en céramique est un sublime cendrier avec 4 encoches.
Ensuite, l'art du mélange, le savoir-faire,
l'artisanat et l'effort qui entrent dans la création d'une expérience gustative.
S’ils ont opté pour une majorité de tabacs dominicains et de leurs propres
cultures, les chefs mélangeurs ont choisi l’Equateur et le Mexique pour finaliser
leur création. Je pense qu’au niveau savoir-faire, ils n’ont plus rien à
prouver. L’artisanat, on parle toujours de cigares fait-mains mais dans le film
de la graine à l’acheteur de cigare,
on nous parle de bien plus que cela au niveau artisanat.
C’est le moment de sortir un cigare de sa
boite et de voir ce que Davidoff nous a concocté avec les chefs : Norbert Niederkofler (AlpINN Food Space
& Restaurant South Tirol | Italie), Juan Amador (Amador Vienna | Autriche),
Jorge Vallejo (Quinonil Mexico City | Mexique) et Masa Takayama (MASA New York
| États-Unis).
J’ai une cape de toute beauté avec une couleur sombre et qui est assez huileuse. Elle est mise en valeur avec deux bagues : la première classique Davidoff (sauf qu’on peut y lire Edition limitée au lieu du module) et celle de dessous toujours en blanc et or reprend THE CHEFS, le dessin d’une toque et EDITION.
Après un moment de relaxation nécessaire
pour déguster pleinement ce bijou de création, je pratique une coupe droite. Le
tirage à froid me donne des signes de bon passage d’air au travers les 6
feuilles qui composent ce cigare. J’ai des sensations de basse-cour, de terre
grasse et de Betterfood. L’allumage
se fait de façon parfaite avec le briquet Winston
Churchill. Dès que le pied s’embrase, j’ai une belle fumée qui emplit ma
bouche avec des saveurs de cèdre et de poivre blanc.
La terre grasse prend sa place en fond de
saveur avec tapissé dans l’ombre de la crème, du poivre rouge, du cèdre. Le
tout parfaitement mélangé.
Lentement pas vite j’avance dans ma découverte, j’ai des notes florales (un peu comme un champ de fleurs de printemps) de café crème, un soupçon de cannelle. Le cèdre a pratiquement disparu mais fait son grand retour avec des amandes lors de la rétro-olfaction. J’ai un court moment une sensation de carotte crue, je pense que les chefs me jouent des tours.
Alors que les deux bagues se retirent de
façon magistrale, des notes puissantes de caramel se font sentir, avec du cacao,
du cèdre, de la cannelle et une petite dose de poivre blanc.
La fiche technique conseille de partager
cette dégustation avec un vieux whisky ; j’ai opté, pour une de mes
dégustations, pour un Glenallachie 18 ans, et cela a été un beau pairing aussi
bien qu’avec le thé vert qui a accompagné les deux autres modules.
Toujours d’après cette fiche, il parle d’un
temps théorique de 60-75 min. Et bien je ne suis jamais descendu sous 90 min et
même une dégustation à 120 min ; je n’ai jamais fumé aussi lentement de ma
vie et pourtant ce cigare n’a pas une puissance qui arrache puisqu’il reste
moyen fort.
Mes tests de ce Davidoff Chefs 2021 se sont
déroulés sur trois exemplaires de ce Churchill de 17.8 cm pour un cepo de 48.
Cape : hybrid 238 (Equateur)
Sous-cape : Negro San Andre Seco
(Mexique)
Tripe : hybrid 192 seco, piloto seco,
piloto visius, and San Vicente ligero (Rep. Dom.)
En conclusion : je suis heureux
d’avoir acquis la boite 3960 sur 9700 à travers le monde. Ce cigare est d’une
onctuosité rarement rencontrée ; je pense qu’il va devenir mon cigare de
grande occasion (en tout cas un certain temps) et ainsi détrôner Opus x et La Estancia. Comme il combine gastronomie et cigare, je vais
m’en réserver un pour le repas de chasse chez mes amis Florence & Roch (Le
Bouton d’Or). Cette dégustation a dépassé mes attentes et cela ne m’était plus
arrivé depuis longtemps.
Il ne vous reste plus qu’à économiser 33
euros (au moment de la rédaction du message) et de vous rendre chez votre
dealer Davidoff favori pour vous faire votre propre idée de dégustation. Je
compte sur vous pour me laisser vos retours en commentaires sous cet article.
Merci de ton remarquable travail. Tu as raison ce cigare est exceptionnel et le Père Noël du cigare en a commandé 100 pour la soirée du 9 XII
RépondreSupprimermerci pour ton commentaire, et bonne soirée alors
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