Pourrais-je encore parler de test, tellement que j’ai fumé
et apprécié ce cigare.
Je suis avec un Gran Toro de 15,6 cm pour un cepo 52.
Il a une cape soyeuse, huileuse et de grande qualité malgré
sa faible épaisseur qui peut jouer des tours en cas de mauvaise humidification.
Je compare celle-ci à la chaîne du froid dans l’alimentaire ; si un
maillon n’est pas parfaitement rodé cela amène des problèmes. Et
malheureusement, j’ai déjà eu le cas avec ce cigare.
Cette marque, je l’ai punché ou coupé en fonction de mes
envies.
Dès le début, je constate que l’allumage est facile, que le
tirage est fluide et ne donne aucun signe de problème.
A chaque fois que je fume ce cigare, c’est le même processus,
d’abord une sensation de connu, de retour
à la maison, de bien-être et de décollage
imminent.
De plus, j’ai eu l’occasion de le partager avec beaucoup
d’amis très chers et le fait d’en allumer un me replonge dans ces souvenirs de
soirées mémorables.
Ma dégustation se fait en douceur avec une montée en
puissance tout au long de la durée de ce test ; cela devrait plaire aux
puristes qui refusent les cigares linéaires.
Cette montée n’est pas non plus un pic insurmontable, mais
se fait graduellement et en restant dans les limites de l’acceptable.
Lors d’une soirée, Didier nous avait donné sa version d’un
cigare équilibré, je fais donc le test.
Quelques aspirations répétées, garder la fumée en bouche et
après l’avoir travaillée, un peu
comme le boulanger pétrit sa pâte, l’expirer par le nez.
Si vous avez une sensation de picotement dans les narines et
que ceux-ci restent raisonnables, vous avez à coup sûr un cigare équilibré.
Inutile de vous dire que cela est le cas pour ce La Ley.
Je suis également surpris par la blancheur et la fermeté de
sa cendre, cela devient tellement rare que je me devais de m’y arrêter un
moment.
Lorsque vous avez une grande cendre dans votre cendrier et
qu’à l’aide de votre allumette, vous arrivez à la couper en deux parties égales
et fermes, vous pouvez dire que votre cigare est d’une grande construction, un
chef d’œuvre, un monument architectural.
Tous ces tests se font machinalement, car il y a longtemps
que le maximum de ma personne n’est plus dans la pièce, je suis parti loin du
bruit, du tumulte et du moment présent. Mes pensées gambadent dans la forêt que
j’aime tant ou auprès du feu sacré et de sa protection.
La durée de mon voyage dure entre 95 et 103 minutes en
fonction de l’endroit et du moment. Vous comprendrez que j’ai moins décollé au
milieu du cercle de Lorraine avec ± 200 fumeurs de La Ley que lors d’un partage
tranquille avec mon ami Jean Esch.
Cette gamme vendue en trois modules, je la classerais ainsi
le Canonazo, le Robusto et le Mareva.
Et je mettrais ce cigare dans mon top, vous le trouverez
dans toutes vos bonnes civettes et je ne peux que vous inviter vivement à le
découvrir.
Merci pour cette belle découverte et la beauté du compte rendu sur la marque et la dégustation. Je l'ajoute en tête de liste de mes prochains achats. Bonne continuation et au plaisir de te lire.
RépondreSupprimerRegisenvoyage