Qui suis-je ?
Je suis Patrick Kerz (connu sous le pseudo Ker Mc Gwalch dans le milieu celtique et sur Facebook), je suis né le 02/04/61 à Ougrée (région liégeoise) en Belgique et père d’une fille de 20 ans. Voilà pour le côté profane.
Pour le reste, je suis un passionné : de whisky ou whiskey,
de bières, de gin et de cigares.
Etrangement, ces passions sont étroitement liées avec ma
spiritualité.
En mai 2002, j’ai eu la chance de passer 10 jours dans la
forêt boréale près du lac Saint Jean au Québec (Canada) et d’y rencontrer des
amis qui étaient dans la voie rouge (spiritualité des Indiens d’Amérique du
nord) et donc de participer régulièrement à des cérémonies de la « pipe
sacrée », moi qui était non fumeur. J’ai donc découvert le tabac !
J’ai surtout appris que cette plante sacrée a été donnée aux indiens par le
Créateur dans le but de prier, de méditer et/ou de prendre des décisions. A mon
retour, mon palais avait pris goût aux arômes du tabac, je m’en suis donc
procuré pour fumer la pipe ainsi que des cigarillos.
Je continuais sur le côté à utiliser le tabac
« sacré » pour mes cérémonies.
Il était primordial pour moi de ne fumer que du 100% tabac,
et pas du naturel et sûrement pas des cigarettes qui sont tout sauf du
« tabac ».
J’ai commencé par des cigarillos de Sumatra de la maison Baelen
(connue sous le nom de « L’empire de la pipe ») à Juprelle.
Suite à
une rupture de stock, je me suis tourné vers la maison Demoulin à Liège,
toujours en tabac de Sumatra.
Un jour, un ami, qui est aussi le trésorier du « CLUB
LIEGEOIS DES PASSIONNES DE CIGARES », m’a offert un cigare et cela a été
comme un déclic. Depuis j’ai rejoint le club et trois autres.
Pour le whisky, je pense que c’est un juste retour aux
sources, revenir à la pureté de cette eau de vie qui a tué tellement d’indiens
car elle a été frelatée. Même s’il n’y a pas beaucoup de whisky bio, cet alcool
est pur : eau, orge, levure. Et puis son origine est irlandaise, et cela
me tient à cœur pour mes croyances celtiques, même si je ne refuse jamais un
bon écossais ou un whisky du monde.
C’est aussi mon côté celtique et belge qui me fait apprécier
la bière. En 2004, un « presque Abenakis » (tribu amérindienne du
Québec) m’a conseillé de me tourner vers la culture et la spiritualité de mes
ancêtres. Je me suis vite rendu compte que la bière y joue un rôle important
même si la cervoise de l’époque n’avait pas le merveilleux goût des bières
actuelles.
Alors que dans la
société païenne, l'hydromel était la boisson de la classe sacerdotale très liée
à la fonction magico-religieuse, la bière, elle, était la boisson de la classe
guerrière. La bière libère l'esprit des guerriers et permet la connexion avec
les Dieux et la Terre. Elle est véritablement la boisson d'immortalité des
hommes de guerre. Elle les invite à s'unir avec leurs Dieux tutélaires. C'est
ainsi que dans la tradition germanique, la consommation de la bière était
particulièrement recommandée le jeudi. Ceci est un détail révélateur lorsqu'on
se rappelle que le jeudi est le jour dédié au Dieu Donar (Thor), le Dieu
guerrier du panthéon germano-nordique. Ce jour-là il était coutume de faire une
offrande de bière à Donar, aux ancêtres, aux Elfes, et aux Esprits du foyer. On
versait de la bière sur les lieux sacrés dédiés aux différents cultes. Pour le
Dieu Donar, cette offrande se faisait généralement au pied d'un chêne, l'arbre
consacré à ce Dieu.
Chez les Germains
existait aussi la tradition de boire de la bière pour le nouvel an. La boire
durant cette nuit sacrée de la grande transition annuelle invitait le guerrier
à s'élever au rang des Immortels.
Chez les Celtes, on
retrouve exactement la même tradition avec la célébration de Samhain, le nouvel
an celte. Boire de la bière durant cette grande nuit de Samhain, pendant
laquelle les portes des différents mondes s'ouvraient, invitait les hommes à
entrer en communion avec les Dieux. Dans la tradition celte, la bière joue
également un très grand rôle comme boisson des guerriers. Elle est bue en
grande quantité lors des fêtes rituelles. Il semblerait que chez les Celtes, la
bière n'était pas seulement la boisson de la classe guerrière mais aussi celle
de la classe souveraine.
Source :
"Dictionnaire des symboles", Jean Chevalier et
Alain Gheerbrant
Ker Mc Gwalch
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