Domaine Ruffus
Vignoble des Agaises
On avait rendez-vous, en très petit comité vu la situation, un midi pour visiter les installations, partager un ou deux cigares et profiter d’un bon repas.
Masque sur le nez, alcool dans la poche, je me suis donc présenté au check point tenu par la très appréciée Lili (qui ne connait pas Liliane dans le monde du cigare).
Après les
règlements d’usage et la réception d’une pochette de cigares, je me suis engagé
dans une petite série de check coude à coude, il faut dire que plusieurs
participants font partie de mon cercle d’amis ou de connaissances.
Pendant que je
regarde le contenu de la pochette, et que je sélectionne un cigare :
Cela fait souvent rire mes amis, et parfois même un peu râler les organisateurs, car il y a un temps pour tout, un moment pour chaque plaisir et ce moment privilégié je ne veux pas le gâcher. Donc il m’arrive de fumer des cigares de soirées bien plus tard car soit ce n’est pas mon envie du moment ou c’est un cigare qui m’est inconnu et donc le fumer chez moi me permet de vous tenir informé de mes découvertes. Comme vous pourrez le lire dans l’article, j’ai trouvé le Montecristo Edmundo de grande qualité mais pour moi ce n’était pas le moment de le fumer.
Un serveur me propose une coupe, à enfin déguster
ce fameux Ruffus Chardonnay Brut. Et bien que nenni, bande de ptits roublards,
c’est une infusion du matin. Et à voir la tête des quelques invités, je ne suis
pas le seul surpris ou même déçu.
Pendant qu’on fumait avec notre infusion, plusieurs d’entre nous se sont dirigés pour une première partie qui consistait à des explications sur le Vignoble des Agaises à Haulchin sur un coteau très riche en calcaire et exposé plein sud, sur lequel régnait le Seigneur Ruffus au XIIe siècle.
Le vignoble a vu
le jour en 2002 et est le fruit de l’association de 5 personnes dont Raymond
Leroy qui est notre hôte du jour. Celui-ci dispose actuellement (car il
pourrait s’agrandir bientôt) de 30 ha, ce qui en fait le plus grand producteur
de vin de Belgique.
Le vignoble cultive
du chardonnay, du pinot noir et du pinot meunier sur un total de 300000 pieds
qui vont produire des vins effervescents (spécialité de la maison) et cela dans
une méthode traditionnelle : deuxième fermentation et 12 mois minimum sur
lattes.
Lentement nous
nous sommes dirigés vers nos tables, et installés de manière à garder les
mesures de sécurités.
Ladies and
gentlemen, damen en heren, mesdames et messieurs, que le spectacle commence…
Dans une chorégraphie
artistique orchestrée par la meneuse de revue La Sublime Lili, le personnel met
le pied à l’étrier pour nous offrir le fameux Ruffus pour qui nous nous sommes
rassemblés. Pendant ce temps, à quelques pas de nous, Enzo lance le feu de son
barbecue.
Je sens déjà que
le roi Gambrinus va rester sur la touche et que ces agapes seront totalement
dédiées au dieu Bacchus.
Mais cette
après-midi, et comme nous sommes quand même des amateurs de cigares, Lili
commence par remercier les quelques participants (en nombre très/trop limités
covid oblige) avant de donner la parole à Marc De Coen. Décidément les Dieux
sont de sortie en ce midi, après Sucellos, dieu des vignes, on va nous parler
du dieu fumeur de Havane.
Donc Marc nous parle des cigares que nous avons dans les pochettes, un Montecristo Edmundo et un Hoyo Epicure n°2. C’est ainsi qu’on apprend que le Montecristo est toujours le cigare le plus vendu et que c’est une valeur qui a fait ses preuves dans le portefeuille de Cubacigar-Benelux.
Raymond Leroy en profite pour nous signaler que les vins que nous dégusterons avec le repas sont des productions de ses enfants qui ont des vignes en France.
Nous finissons tranquillement notre cigare ainsi que la xème bouteille de Ruffus puis nous faisons place au Cocktail dînatoire, petites précisions nous avons voyagé avec les coupelles d’Enzo : la mer, l’agneau, la Grèce, la Belgique…,
Et je vous livre ici un petit exemple des 10 plats qui composaient le menu. Après les 2 premiers, certains rebelles grosses bouffes ou carnivores cherchaient l’adresse d’une friture dans le coin mais après le 6 ème, on commençait à être rassasié et après le 10 ème on n’entendait que des félicitations pour le chef, non seulement on avait mangé plus qu’assez mais tout était superbement cuit et envoyé en même temps.
Nouvelle prise de parole, de Pascal Lorie cette fois, pour nous présenter le dernier cigare, le Davidoff 53, qui est une édition spéciale.
Permettez-moi de
faire un petit aparté sur notre table, on ne peut pas cacher que nous sommes
quand même une bonne bande de copains car je pense que nous avons rigolé une
grosse partie de la journée, et ne nous voilons pas la face, une grosse partie
de la soirée aussi.
Par ci par là les
participants commencent à lever le camp mais pas sans avoir vivement remercié
les organisateurs.
Et comme à
l’accoutumée, notre bande d’irréductibles fait la fermeture avec pleins de
souvenirs en tête.
Je voudrais
encore une fois remercier profondément Liliane, Enzo et Raymond qui avec leurs
compétences, et l’aide du personnel ont fait de cette journée une superbe
réussite.
D'autres photos sur mon groupe privé Facebook
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