Montecristo
Double Edmundo & Edmundo
Je me permets de faire un seul article car,
mis à part la différence de longueur, je n’ai pas noté de différences
importantes.
Donc laissez-moi vous conter mes voyages
avec Le Double Edmundo qui doit son nom aussi bien à sa longueur qu’à Edmond
Dantes, acteur principal du livre d’Alexandre Dumas Le Comte de Monte-Cristo et superbement interprété par Gérard
Depardieu.
Ce cigare a été une de mes toutes premières dégustations lors d’une soirée du Club liégeois des passionnés de cigares. Mais ayant parcouru les nouveautés et les différents terroirs, il y avait longtemps que je ne l’avais plus fumé.
J’y suis revenu la semaine passée et je
l’ai trouvé toujours aussi plaisant.
Ce cubain a une cape brune et de grande qualité, elle est très soyeuse et donne envie de continuer à la contempler, mais je suis là pour une dégustation.
Celle-ci est simplement décorée de la bague à la fleur de lys (pour en savoir plus consulter l’article sur la marque).
Il est grand temps de profiter de ce moment
et de penser à la coupe et l’allumage…
Je pratique une coupe et prends mon allumette, le temps d’un dernier regard et je l’allume. L’allumage est simple et la combustion est parfaite.
Dès le début, une bonne fumée se dégage, et
je retrouve une belle odeur de boisé. Il ne me faut pas trop de temps pour
partir et me retrouver dans la forêt boréale, sur le camp de chasse visité en
2004. Mon cigare me donne des odeurs de poivre blanc, et de noisettes. Il monte
lentement en puissance, mais en restant doux avec des beaux arômes comme le
clou de girofle. Mais très vite je retrouve les particularités propres au
Montecristo, le crémeux, le café et le boisé.
Ma dégustation prend des allures de
sous-bois après la pluie, de fougère et tout cela dans une très belle rondeur.
Mon voyage se poursuit dans le monde des esprits et de la forêt boréale. L’harmonie de ma dégustation me donne envie de faire un test de rétro-olfaction. Et j’ai un équilibre parfait qui se présente par un très léger picotement des narines. La cendre reste compacte.
C’est 75 minutes plus tard que je dépose la fin de mon cigare dans le cendrier et que je reviens définitivement dans mon salon.
J’ai dégusté 5 double Edmundo et 3 Edmundo, des cigares évidement puros cubains (mais faut-il vraiment le préciser ?) qui font tous les deux un cepo de 52 pour 13.5 cm et 15.5 cm.
En conclusion : cigare de qualité,
bien roulé et avec lequel je décolle assez rapidement et que je vous encourage
à tester et à vous laisser porter par lui.
Il a en plus de son aspect boisé, fougère,
crème et un peu d’épice, une rondeur qui devrait vous plaire pour une belle
combustion.
Prix à ce jour le Edmundo : 14.40 et
le Double 15.30.
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