Davidoff
Year of the Ox
Pour
rappel :
Davidoff Cuvée
Selection 2012 Year of the Dragon (6 x 52)
Davidoff Limited
Edition 2013 Year of the Snake (7 x 48)
Davidoff Limited
Edition 2014 Year of the Horse (6 x 60)
Davidoff Limited
Edition 2015 Year of the Sheep (6 1/2 x 54)
Davidoff Limited
Edition 2016 Year of the Monkey (6 1/2 x 50)
Davidoff Limited
Edition 2017 Year of the Rooster (6 3/4 x 50)
Davidoff Limited
Edition 2018 Year of the Dog (7 x 50)
Davidoff Limited
Edition 2019 Year of the Pig (6 x 56)
Davidoff Limited
Edition 2020 Year of the Rat (6 x 52)
Davidoff Limited
Edition 2021 Year of the Ox (6 x 60)
Donc pour la 9ème année consécutive, leurs Masters Blenders ont conçu un cigare d’exception pour marquer ce moment important pour la vie des chinois.
Comme à l’accoutumée, ils ont opté pour une boite avec un couvercle rouge et or, qui sont deux des couleurs principales de Chine. On les retrouve d’ailleurs sur le drapeau du pays mais pas que car le rouge est la couleur du feu et du bonheur mais aussi des fêtes, des mariages… le jaune est la couleur du bonheur, de la sagesse et de la culture. C’est aussi la couleur impériale, les habits de l’empereur de Chine étaient toujours jaunes.
Avant de
continuer ma description de la boite, permettez-moi une petite parenthèse.
L’année du Ox est souvent traduite par l’année du bœuf, ce qui n’est pas tout à fait exact car le caractère chinois 牛 (niú) utilisé pour ox signifie bovin donc cela pourrait être l’année de la vache, du taureau, du bison, du bœuf, de la génisse…
Puisque le terme
bovin reprend ces catégories, d’ailleurs au Vietnam c’est l’année du buffle, au
Tibet l’année de la vache…
Fin de la ()
Ce couvercle
rouge est totalement rempli de petits rectangles jaunes et en y regardant de
plus près c’est en fait la représentation de paires de cornes.
Au centre on
retrouve toujours en lettres jaunes (or) Davidoff, Year of the Ox. Et entre les
deux un bovin avec la tête haute, les cornes aiguisées et la queue relevée,
tous des symboles d’un animal fier et prêt à charger. Cela laisse présager une
dégustation riche et avec du coffre, wait and see.
Evidement les
éléments de la boite se retrouvent sur la deuxième bague juste en dessous de la
bague classique de la Maison Davidoff.
Quand je sors ma vitole de sa cellophane, je remarque de suite que la cape est de grande qualité, brillante et assez huileuse. Après un long moment de contemplation et de respect pour le travail qu’il doit y avoir derrière la fabrication de ce cigare, je me décide à pratiquer mon rituel de coupe et allumage.
Délibérément, je
passe la phase de tirage à froid et je me lance directement dans l’allumage. Le
pied s’embrase parfaitement et une belle fumée commence à se répandre avec
force et vigueur.
Je sens de suite
un coté vieux cuir souple, vu le nom de ma vitole je m’imagine que c’est du
cuir de vachette, j’ai également une belle dose d’herbes sèches avec une douce
pointe de miel liquide.
Je continue ma dégustation avec ma Triple Waterloo, et j’arrive lentement dans une autre arène de saveurs. Cette fois je plonge dans une forêt de cèdre avec une touche de noisettes et de la crème. Par ci par là je sens des épices comme du poivre blanc, un peu de muscade.
Ma bière se
combine bien avec ma vitole même si j’ai préféré le café lors de la deuxième
dégustation.
Mon cigare
augmente un peu en intensité et libère des saveurs de chocolat noir, de café
strong et toujours cette crème qui enveloppe le tout.
La construction reste parfaite, le tirage digne d’un nouvel an et la combustion juste et parfaite.
Je me décide à
faire la retro olfaction et je suis très étonné du piquant intense que je
retrouve dans les narines au point d’en avoir les larmes aux yeux.
Ma vitole
continue à me faire voyager et je pense à toutes ces publicités du groupe
Osborne et ses fameux taureaux qu’on voyait le long de routes très fréquentées,
souvent sur des collines pour que sa silhouette se découpe sur le ciel et soit
vue de loin.
Mais il est venu
le temps du retour et de laisser ce bijou dans le cendrier et savourer le
moment de plaisir passé.
Longtemps après,
j’ai encore la saveur jusqu’au début de la gorge. Une saveur douce et pas du
tout agressive. Ceux qui me suivent savent qu’avec mes allergies, je suis
souvent sujet à la gorge qui gratte
mais pas cette fois.
Mon Gordo fait
15.2 cm pour un cepo de 60 avec un mélange assez intéressant.
Cape :
République dominicaine
Sous-cape :
Sumatra (Equateur)
Tripe : Esteli
Visus / Condega Visus (Nicaragua) Mejorado Visus / Yamasa Visus (Rep.
dominicaine)
En
conclusion : un cigare qui a son prix mais qui le mérite vu le travail
derrière, le blend et surtout (comme amateur) du très bon moment passé avec
ceux-ci.
Un cigare d’une
intensité de moyen-fort avec une pointe à fort vers la fin, et quand c’est bien
il faut le dire deux bagues qui s’otent sans aucune difficulté.
Donc si vous voulez
fêter le nouvel an chinois et/ou chez nous la st valentin, je vous conseille de
vous rendre chez un dealer Davidoff. Attention c’est une édition limitée, il
n’y a que 13.900 cigares pour le monde donc n’attendez pas la veille.
Prix au moment de
la dégustation : 36 euros.
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