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Tripick 6 Bière blonde non filtrée

Tripick 6

Bière blonde

Non filtrée






Je pense que c’est mon côté celtisant, mais j’aime cette notion de Clan, et s’il y en a un bien connu dans le bassin liégeois c’est le Clan Mewissen.




Aujourd’hui c’est Emmanuel Mewissen qui est à l’honneur. Avec ses amis de longue date, Fréderic Ambroise et Nicolas Leonard, ils ont décidé d’augmenter le large panel de la bière 100% belge, en y ajoutant leur créativité et en relevant un défi, celui de réaliser la Tripick.
Le nom de ce breuvage demande un peu d’explications. Tripick est un assemblage du mot tri pour rappeler le trio, le groupe de trois amis inventeurs de cette bière et de pick pour le pic vert, oiseau encore assez répandu dans nos Ardennes belges.

Pour atteindre leurs objectifs, les 3 amis ont choisi trois sortes de houblon, qui d’après la FEBED (la Fédération Belge des Distributeurs en Boissons) sont Tomahawk, Styrian Golding et Bobek, de l’eau de source et ils ont demandé une collaboration à la Brasserie Lupulus.

Ce soir de St Patrick et accompagné de ma fille et mon beau fils, nous dégustons la version 6.
J’ai une bouteille de 33 cl de forme classique avec une étiquette aux couleurs blanc cassé et or et qui recouvre pratiquement tout le diamètre de la bouteille. Sur le devant, nous retrouvons le nom de la bière, le logo de celle-ci, un T noir avec un bec de pic vert et un rond blanc pour l’œil de l’oiseau.
Ils insistent fortement sur les 3 houblons puisque cela est repris deux fois sur la bouteille par des logos et une fois de plus dans un texte explicatif qui donne aussi un côté important à l’eau de source utilisée pour faire cette bière.
Sur l’arrière et de chaque côté, nous avons les indications classiques de la composition et des informations légales.
Cette bière de fermentation haute est embouteillée à 6 % Alc.

Le verre sur pied reprend le nom, le logo de la marque ainsi que celui des 3 houblons, le tout en noir, ce qui va bien trancher avec le doré de la bière.
Il est temps maintenant de passer à la dégustation proprement dite.




J’ai une bière d’une belle couleur dorée, avec une mousse généreuse qui tient bien au verre (je rappelle l’importance de faire vos dégustations avec les verres adaptés), au nez on sent une bonne odeur de houblon.
Comme je suis gourmand, je vide l’entièreté de ma bouteille, ce qui va légèrement troubler la bière au moment où le dépôt de levure va passer de la bouteille au verre.
Je trempe mes lèvres et j’ai une bière désaltérante avec de la douceur et des sensations d’agrume, de pin, de rose et de citron. L’amertume est présente mais bien contrôlée et elle passe en second plan. Kevin, qui est un grand amateur de la Lupulus hopera, trouve qu’à l’aveugle on dirait la même bière, ce que ma fille Wendy confirme : Dès la première gorgée, je me suis dit que je connaissais cette bière. Je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas d’une pâle copie mais cette sensation vient simplement du fait que c’est le même type de levure qui est utilisé dans les deux bières, pour le reste la recette est totalement différente. La lupulus hopera est d’ailleurs ambrée et celle-ci est bien dorée.




Cette bière a été élue lors du World Beer Awards, mais je ne m’étendrai pas là-dessus, car vous savez ce que je pense de ces différents concours que ce soit pour des bières, des cigares ou des whiskys.

En conclusion : une très bonne bière fruitée, douce et rafraichissante qui peut convenir pour une soirée entre amis. J’aime son côté trouble et son côté pétillant naturel procuré par sa refermentation en bouteille. Je pense la faire découvrir aux membres du club l’Homme, les cigares… Lors d’une prochaine réunion.

Prix de vente au moment de la rédaction de cet article ± 2.5 euros

Je tiens aussi à remercier Monsieur Lionel Mewissen pour son support pour la réalisation de cet article.





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