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Le Champêtre par EDDIE

Le Champêtre par EDDIE

Le Hanouard



Champetre


Salut les amis ! Aujourd’hui, je vous emmène dans un endroit magique, le long de la Durdent.

Aurora voulait me le faire découvrir car elle avait déjà fréquenté l’ancien restaurant du patron à Fécamp, et elle y avait apprécié la cuisine.

Donc, direction Cany-Barville puis Yvetot en remontant la Durdent jusqu’au Hanouard. Ce fleuve, qui prend sa source près d'Héricourt-en-Caux pour se jeter dans la Manche, à Veulettes-sur-Mer, serpente dans la vallée sur une longueur de 25 km.

C’est sur les berges de celle-ci qu’Eddie Fontaine et Marina Pouchet deviennent les propriétaires du restaurant le Champêtre en 2020. Il leur a fallu force et courage pour relancer la machine car beaucoup était à refaire.



Champetre


Il fallait tailler les 27 palmiers, nettoyer à fond les 500 m² de l’établissement, refaire les décorations, le mobilier… Et puis recruter du personnel : Eddie a la chance qu’un chef l’ait suivi dans cette nouvelle aventure et c’est lui qui va s’occuper de la carte



Hanouard

Hanouard


Les choses avancent dans le bon sens et bientôt le lieu, qui peut recevoir 180 couverts répartis dans 4 salles, plus 60 couverts en terrasse, prend vie. Pour les plats, les patrons et le chef veulent des produits frais et locaux. Ils décideront aussi de garder le nom de l’ancien établissement pour que les anciens habitués s’y retrouvent. C’est donc ainsi que vers juin 2021, le Champêtre rouvre ses portes avec une légère modification en « Le Champêtre par EDDIE ».

Une fois ce décor planté, passons les portes de cette Brasserie-Restaurant.



Champetre


Déjà l’accès me plait : on a le choix entre descendre quelques marches ou prendre la rampe accès PMR. Dès que vous passez sous les arches, la magie opère déjà. Je me sens comme sorti de la réalité des tumultes de la vie. Malgré la route assez fréquentée à proximité, il règne une énergie apaisante aussi bien dans l’établissement qu’en terrasse. Une charmante hôtesse vérifie notre réservation et demande à un garçon de salle de nous placer. D’un geste vif et gracieux, il attrape deux menus et nous demande de le suivre. (NDA : je fais un bond dans les visites, et nous continuons dans notre deuxième venue. Car cette fois nous serons installés en terrasse pour fumer tranquillement). Il nous conduit à la table 100, nous installe et nous distribue les menus.

Avant de l’ouvrir, j’ai en tête la mise en garde de mon ami Philippe Bidaine (critique culinaire) : si tu vas dans un restaurant et que la carte fait 4-5 pages, quitte le lieu car on va te servir de la bouffe industrielle. Ici, au premier coup d’œil, elle me semble correcte. En y regardant de plus près, nous avons le choix entre : 8 entrées, 5 salades, 6 viandes + camembert rôti, 6 poissons, 3 burgers et des moules.

Ce qui est plus que raisonnable pour une brasserie avec deux chefs et du personnel. Parlant de celui-ci, en me déplaçant dans l’établissement, je vois une agitation dans la salle côté cuisine. En m’en approchant, je me rends compte que je suis dans le cœur stratégique de l’établissement. Une véritable ruche avec ses ouvrières : les plats sortent de cuisine et sont portés aux tables, des plateaux de vaisselles rentrent, les boissons à peine servies s’envolent vers d’autres clients… Et tout cela dans une harmonie parfaite : pas un cri, pas une bousculade. Même la majorité de la clientèle se déplaçant dans le secteur a compris le topo et s’écarte pour laisser passer les plateaux chargés d’un tas de choses : pour un bon service et repas, le travail est prioritaire.

Assez parlé de cet épisode et revenons à notre table. Nous sommes sur un gazon synthétique, cela est plus pratique ; en effet, il pleut souvent en Normandie et un gazon véritable serait vite transformé en espace boueux pas très attirant. Et puis, on est dans une brasserie chic, où assez bien de femmes sont en talons, et là aussi le vrai gazon serait risque d’accident.



Oliva O


En apéro, je prends une bière de 50cl de la marque Saint Omer de luxe, une bière de type pils 5% brassée dans le Nord. Elle accompagnera parfaitement mon Oliva O.

Malheureusement, une dame de la table voisine se plaint de la fumée, comme si j’étais maitre des vents (comme lui fait remarquer très gentiment ma très charmante garde du corps). Si je relate ce petit incident, c’est pour rapporter la réaction rapide du personnel qui au lieu de me demander d’éteindre ma vitole, lui propose agréablement une autre table. Il faut signaler également que j’avais précisé à la réservation que nous étions fumeurs de cigare et que le restaurant avait pris ses dispositions pour nous installer le plus à l’écart possible sur la terrasse.

Mais revenons à nos plats. En plus des victuailles énumérées plus haut, le restaurant propose deux menus. Et c’est vers ceux-ci que se porte notre choix et plus spécialement celui à 41€. 



Huitres n°3

Souris


Cela sera 9 huitres de l’île de Tatihou pour moi, suivie d’une souris d’agneau ail et romarin accompagnée d’une purée au brocoli.



bulot

Aile de raie


La compagne de mon Ami préfère manger à la carte ; elle commande le duo de crevettes et bulots mayonnaise maison, ainsi que l’aile de raie au beurre et aux câpres.

Je ne vais pas vous faire un melting-pot de tous les plats que nous avons pris lors de nos 3 visites, dont deux avec un couple d’amis, mais ce petit aperçu vous montre la qualité de la présentation des plats. Pour la fraicheur et l’excellence des mets, il faudra me faire confiance et/ou venir voir par vous-mêmes.

Pendant le dessert, nous prenons le temps d’admirer les poissons, qui se battent contre le courant de la Durdent, tout en chassant leur repas composé d’insectes divers.



Poire


Parlant dessert, celui choisi par Aurora pourrait être considéré comme un entremet ; elle a jeté son dévolu sur l’aumônière de poires.



Gardien des lieux


Un dernier regard à la rivière, un remerciement à ses gardiens et le moment du départ est arrivé. 

Mais avant, il faut passer par l’encaissement. Cela pourrait être une corvée car il y a du monde et le patron trône à sa caisse. Mais il n’en est rien, car on profite ainsi d’encore un moment dans ce cadre hors du temps et du tumulte de la vie. Et puis, Eddie a toujours un petit mot sympa, un sourire et un chaleureux merci.

En conclusion : comme je l’ai stipulé, c’est la 3ème fois que nous nous y rendons ; nous avons dégusté plusieurs plats, été servis par diverses personnes et nous n’avons jamais été déçus. Nous y avons déjà amené des amis de passage et nous n’hésiterons pas à le refaire. Alors, si vous venez dans le coin du Hanouard, je vous invite à réserver une table au Champêtre par EDDIE : vous ne serez pas mécontents du moment sympathique que vous y passerez.

Je vous propose, si vous voulez en savoir plus, de suivre leurs pages : Site et Facebook.

 

Adresse : 11 Rte de la Vallée, 76450 Le Hanouard

Horaires : tous les jours de 12h à 15h et de 19h à 22h30

Téléphone : 02 35 96 93 55.

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