Rocky Patel
Aged Limited Rare
Seconde Edition
Heureusement,
la grande bande centrale qui recouvre une grande partie de la cape, vous donne
sa genèse.
C’est ainsi qu’on apprend que ce cigare a été pensé en 2016 par Rocky, pour une petite production ; et qu’après roulage, il a été entreposé en salle de repos pour une période de 2 ans.
La cape est très légèrement huileuse et assez chocolat au lait. Elle est pourvue, en plus de la bande avec le texte, d’une bague dorée avec en blanc ALR et RP pour respectivement Aged Limited Rare et Rocky Patel. Elle a un aspect brut de fût et pourtant, en y passant les doigts, on a une sensation de douceur.
Un
dernier regard, et on est parti pour une coupe droite et un allumage au briquet
torche. Mais avant d’allumer un petit tirage à froid s’impose. L’air passe
admirablement bien. Je retrouve des saveurs classiques comme le cèdre, le
poivre blanc…
Lorsque
j’amène la flamme, le pied s’embrase assez facilement et ma vitole me donne du
cèdre en masse, du poivre blanc, une compotée de fruits à la cannelle et de la
bonne terre grasse. Cela est suivi de près par des effluves de cacao, de chêne
sec.
Je
pourrais en rester là tellement le panel de saveurs est réduit, mais je dois
quand même vous dire que je suis dans un état modifié de conscience, de bien-être
et de plaisir. Un cigare qui donne envie de se poser, de passer un moment hors
du temps, loin du monde de la nécessité et des tracas administratifs.
Le
tirage est pratiquement parfait et la combustion très agréable et régulière.
Vers
le milieu de ma dégustation, j’ai un passage assez minéral et légèrement
désagréable. Comment est-ce possible pour un cigare qui a reposé deux ans avant
d’être mis sur le marché ? Vous devez savoir : chez Vinche &
Koopmans, on met tout en œuvre pour une conservation idéale des vitoles ; on
prend la peine de laisser les cigares au repos avant de les distribuer ; ceux-ci
voyagent entre le fabricant et le distributeur, puis entre le distributeur et l’exploitant.
Malheureusement, on connait le manque de sérieux de certaines sociétés de
livraison de type « postale », alors je ne vous parle pas à un
échelon plus grand. Voilà pourquoi il est toujours conseillé de laisser un
moment nos cigares en cave avant de les déguster, pour les avoir dans nos conditions idéales de dégustation.
Ce que je n’ai pas fait avec ces vitoles.
La cendre est ferme et reste collée à la vitole.
Ma
dégustation a commencé tout en douceur pour prendre quelques échelons par-ci
par-là puis se stabiliser vers un moyen-fort.
Les deux dégustations se sont portées sur une vitole Gordo de 15.24 cm pour un cepo de 60.
Cape :
San Andres (Mexique)
Sous-cape :
Nicaragua
Tripe : Nicaragua
En
conclusion : cette deuxième édition m’a donné une belle dose de plaisir,
et je l’ai trouvée meilleure que l’édition originale.
Prix
au moment de la rédaction : 13.50€.
Il faut que tu en fumes un deuxième alors pour voir si le problème du milieu de fumage ne se reproduit pas 🙂
RépondreSupprimerComme mis dans l'article, j'en ai dégusté deux et le deuxième avait la même sensation, je m'en suis donc reprocuré un autre que je vais laisser un moment dans ma cave avant de le déguster
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