Saga
Golden Age
Yamasá
Limited Edition 2023
Cette fois, il nous propose de passer un moment dans les
terres humides (Yamasa) de la République dominicaine.
Alors chaussez vos bottines de marche et suivons Monica
Kelner hors des sentiers battus et inhabituels dans la fabrication d’un cigare.
Elle nous emmène dans une région au sol rougeâtre, remplie
de minéraux et principalement de l’hématite, connue sous nos latitudes comme la
pierre de sang.
Vous l’aurez compris, un sol particulier pour planter du
tabac et pourtant… si je me base sur la lithothérapie, cette pierre nous aide à
l’ancrage dans le sol ; elle va servir à équilibrer les énergies et elle
est en rapport direct avec le chakra racine. Voilà donc une pierre qui serait
bénéfique dans les sols particuliers explorés par Monica pour son fameux tabac
yamasa.
Avant de passer à la dégustation, je dois vous avertir de la
particularité de cette gamme Golden Age.
Comme déjà expliqué dans de précédents articles, Nirka Reyes
a insufflé un vent nouveau à la compagnie familiale en remettant en action
leurs propres gammes, qui avaient été un peu laissées de côté pour se consacrer
aux demandes des clients qui voulaient développer leur marque.
Pour la gamme Golden Age (l’âge d’or), elle et ses équipes
ont développé une gamme qui raconte mieux que les mots ne peuvent le faire,
l'histoire de la tradition d'une famille dans le domaine du tabac, offrant un
cigare semblable à ceux qu'ils avaient l'habitude de fumer à l'époque
d'Hemingway.
J’ai une cape assez claire avec des reflets rougeâtres ; les veines sont bien présentes et donnent un aspect rustique à ma dégustation.
Les bagues sont en or et rouge : une classique de la
marque alors que l’autre nous fait un rappel de la gamme et met en évidence
Yamasa.
Je pratique le rituel de la coupe droite et d’un tirage à froid :
j’ai directement des saveurs de terre grasse, de cèdre et de foin.
L’allumage se déroule parfaitement.
Les premières bouffées me donnent l’impression de cèdre, de
pain grillé, de terre grasse et toujours ce foin accompagné d’un léger poivre.
Arrivent ensuite du chocolat noir, du piment et la terre
devient plus glaise.
En avançant dans ma dégustation, j’ai maintenant une belle
quantité de fumée qui m’apporte les mêmes saveurs, le tout dans un équilibre
parfait.
Après avoir retiré la première bague, j’ai la nette
sensation de parcourir une forêt d’épicéa avec par-ci par-là du chocolat, du
cuir fraichement tanné et toujours le poivre noir. La combustion est parfaite
et j’aime beaucoup le moment que je passe avec cette dégustation riche, intense
et équilibrée. Quand je dis intense, je ne veux pas parler de la puissance qui
est moyen avec de petites prémices de moyen fort.
La quantité de fumée est assez abondante et la cendre est
bien compacte du début à la fin.
Ce cigare est à classer dans la nouvelle génération de
vitoles (enfin quelques années maintenant) : il est bon du début à la fin
avec de légères variations de saveurs malgré sa palette modérée.
Les dégustations se sont portées sur 3 modules Gran Corona de
14.3 cm pour un cepo de 47.
Cape : Yamasa (Rep. dom.)
Sous-cape : Rep. dom.
Tripe : Rep. dom.
En conclusion : Pari tenu par Nirka, Monica et toutes
les équipes qui ont développé, fabriqué, roulé et commercialisé ce cigare.
Je ne peux que vous encourager à vous rendre rapidement dans
votre civette pour déguster et vous faire votre propre impression sur cette
Edition Limitée.
Prix au moment de la rédaction : 17.5 €.
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