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West Tampa ATTIC SERIES Attic

West Tampa

ATTIC SERIES

Attic



West Tampa


Vous connaissez tous Rick Rodriguez, ou en tout cas vous avez déjà tenu dans les mains un cigare dont il a été le Maitre Mélangeur. Après de nombreuses années au sein d’une société, Rick a pris la décision de se lancer dans la production de sa propre marque WEST TAMPA TOBACCO COMPANY.

La gamme Attic Series (Série Grenier) va nous faire voyager à travers sa vie, et pour cela il va puiser dans les tabacs accumulés depuis plus de 30 ans.

 

 

 

Rick Rodriguez

 

Pour cette première gamme, le grenier, Rick a opté pour une boite sombre. Sur le couvercle, une photo de l’intérieur d’un grenier avec une chaise et un cendrier devant la fenêtre. Un outil connu sous le nom de Chaveta repose contre un pied de la chaise. Les couleurs sont bleu nuit et or. Dans un large rectangle, on retrouve le nom de la gamme, du module et de la société productrice.

Sur le coin inférieur droit, une imitation de vieux timbre fiscal jauni par le temps reprend le dessin de la chaveta ainsi que diverses inscriptions comme la cape, la tripe, la série…

Mais allons dans le vif du sujet, la dégustation !

J’ai une cape assez sombre décorée de deux bagues. La première est dans le même bleu nuit et or que sur la boite, et il y est inscrit ATTIC SERIE ATTIC.

 

 

 

West Tampa

 

L’autre bague reprend la partie de l’imitation du vieux timbre avec l’outil, déjà représenté sur la boite ; Rick y a ajouté un QR-code qui nous renvoie vers YouTube et une vidéo explicative sur la gamme. Comme la présence de l’outil m’interpelle dans la philosophie de la gamme, je pose la question directement à Rick : c’est le couteau à tabac de mon grand-père, il ne pouvait pas partir de Cuba s’en l’emporter.

Une fois cette bague de pied retirée, je peux me concentrer sur la cape : elle est donc maduro et parsemée de nervures qui lui donnent un aspect rustique des plus agréable. Après une coupe droite et un tirage à froid, j’ai des sensations de poivre blanc et des notes de fruits secs.

Le pied s’embrase parfaitement et me donne une belle dose de fumée accompagnée de terre grasse, de saveurs d’agrumes acidulés, de poivre de Cayenne. Au fur et à mesure de ma dégustation une fine couche de sel marin se dépose sur les lèvres, le chocolat noir fait son apparition et reste sur le devant de la scène. Enfin le café crème, le caramel mou rentrent également dans la danse.

La puissance est moyen-fort dès le début et à ce stade je suis dans un cigare parfaitement équilibré.

 

 

Rick Rodriguez

 

Je pourrais arrêter l’article ici, car il n’y a plus grand-chose à dire si je ne veux pas commencer à broder ; mais je me dois quand même de rajouter que je ne me suis pas ennuyé avec cette dégustation. Normal, me direz-vous, sinon le cigare ne serait pas dans les passions de Ker Mc Gwalch ; que du contraire, j’aime en avoir pour mon argent et que la dégustation me plaise du début à la fin. Et puis c’est un cadeau que Rick nous fait de partager avec nous ses souvenirs familiaux. Et l’équilibre de sa vitole m’a permis de me plonger à mon tour dans mes propres souvenirs de ma jeunesse, de ma vie et de régler certaines visions pour anticiper mon futur.

Plusieurs amis disent : il n’y a pas de mauvais cigares, il y a des cigares qui plaisent ou pas. Je ne suis plus d’accord avec eux, car je trouve que certains producteurs ont basculé dans le côté obscur du profit au détriment de la qualité, et pour des cigares qui sont de plus en plus chers. Dans le cas de cette dégustation, bien sûr qu’il ne plairait pas à tout le monde : déjà les amateurs, qui sont rester dans le traditionnel à mon époque, on avait des cigares aux trois tiers, ne vont pas l’apprécier. Mais celui qui va prendre le temps de se poser, de se mettre dans la philosophie du créateur de l’assemblage et simplement chercher un moment de plaisir hors du temps, je vous jure qu’il va passer un superbe moment de dégustation.

Les dégustations se sont portées sur deux cigare Toro de 15.2 cm pour un cepo de 54.

Cape : San Andreas Maduro.

Sous-cape : Condega (Nicaragua).

Tripe : Condega Vison Esteli Viso, Esteli Ligero (Nicaragua).

En conclusion : cette édition limitée de 35.000 cigares répartis en 28.000 pour le marché U.S et 7.000 pour le reste du monde, mérite d’être dégustée au moins une fois car ils sont bien construits, bien équilibrés et avec des tabacs qui ne présentent aucune agressivité de jeunesse. Donc pour les belges, je suis certain que le distributeur a fait un super job et que vous pourrez le trouver dans votre civette favorite pour vous faire votre propre avis.

Prix au moment de la rédaction : 17.50€

N’oubliez pas de laisser une remarque ou un commentaire sous cet article ; cela est important pour moi et je vous en remercie d’avance.

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