Joya de Nicaragua
Antaño Dark Corojo
La Niveladora
Mais allons voir plus loin ; c’est le
site officiel qui donne la première explication : Ce cigare est destiné aux connaisseurs expérimentés qui non seulement
apprécient, mais aussi recherchent l'audace pure dans leur cigare - les novices
ne doivent pas l'allumer.
Ensuite les différents comptes-rendus vont
tous dans le même sens : ne pas consommez le ventre vide, le fumer après
un bon repas…
Même pas peur ! Vamos…
Je marque quand même un moment d’hésitation en
lisant que lors de son lancement, l'une des deux bagues du cigare indiquait Doble Fuerte, ce qui signifie double force en espagnol (celle-ci a été
remplacée par Dark Corojo, quand en 2017, Joya a décidé d’harmoniser les
packagings de cette gamme).
Allez Ker ! C’est le premier pas qui
compte…
Après un dernier regard sur cette cape sombre et huileuse, ornée de deux bagues de couleur noir et or, je pratique une coupe droite. A froid, j’ai des sensations de chocolat noir, de poivre blanc et de raisins secs.
Lorsque la flamme embrase le pied de ma
dégustation, le flot de fumée ne se fait pas attendre et m’apporte un premier
signal : une dégustation lente sera de mise.
Je reçois en masse le poivre noir, le chocolat
noir et du café expresso. Je comprends pourquoi le site officiel lui donne une
cotation de 6/5 de puissance.
Cela s’explique par le double ligero qui
rentre dans la tripe. Pourtant après quelques bouffées, il s’adoucit avec la
présence de noix de cajou, de cacao. C’est assez surprenant cet effet : on
sent la puissance en arrière prête à bondir mais bien maintenue en place par un
peu de douceur avec les noix et le raisin blanc non sucré.
Je suis aussi bien conscient que mon cigare
n’a aucune sensation de jeunesse, d’agressivité : cela s’explique par le
fait que les tabacs utilisés ont un minimum de trois ans.
A l’allumage, je le trouvais très, voire trop
serré ; mais en chauffant, il s’ouvre et me donne un tirage parfait avec
une ligne de combustion assez droite, la cendre est compacte et tient
superbement au reste de la vitole.
Plus ma dégustation avance, plus je suis persuadé qu’ils ont raison chez Joya quand ils disent que c’est le cigare le plus puissant (à ce jour) de leur fabrication.
Mes dégustations se sont déroulées sur deux exemplaires Toro de 15.24 cm pour un cepo de 52.
Cape : corojo (Nicaragua)
Sous-cape : Nicaragua
Tripe : Nicaragua
En conclusion : je pense que c’est mon plus petit article sur un de mes cigares préférés cette année. En même temps, que dire de particulier quand avec une palette de saveurs retreinte, un fabricant arrive à trouver un équilibre parfait pour faire un cigare puissant et retirer la complexité des tabacs du Nicaragua.
Si vous n’êtes pas un débutant, et si vous
fumez ce cigare le ventre plein, je vous conseille vivement d’en faire la
dégustation.
A son habitude, Media Rueda qui distribue
cette marque chez nous a sélectionné deux modules le La Niveladora et le Azarosa. Lors de la rédaction de cet article, le
premier, le Toro est vendu à 8.9€ et le second, le Robusto à 7.9€.
N’hésitez pas à me laisser vos retours sous
cet article.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation