High Coast HAV

High Coast

HAV

Après la dégustation d’un cigare, Denis Delporte a décidé de nous faire voyager avec ce whisky qui a une histoire mais qui utilise aussi des ingrédients et des fûts de plusieurs pays, même la Belgique.

Le whisky Hav fait partie d’une collection de 4 breuvages qui sont consacrés à l’emplacement de la distillerie, son histoire et son lieu géographique. C’est la série Origin.

Hav veut dire mer, dans le paysage majestueux d'un site classé au patrimoine mondial, la distillerie High Coast se trouve à l'endroit où la magnifique rivière Ångermanälven se jette dans la mer. Ici, la rivière est sur le point d'atteindre la côte et de disparaître lentement dans le monde, tout comme notre whisky single malt. (Extrait du site de la distillerie).

Nous avons donc un Single Malt composé de de 76,82% de whisky non tourbé et de 23,18% de whisky tourbé. C’est ici que la Belgique entre en ligne de compte puisqu’une partie du malt tourbé vient de la Malterie du Château, la malterie la plus ancienne de Belgique et une des plus anciennes malteries du monde, située auprès du splendide château de Beloeil.

Mais pour du whisky, il faut des fûts ; ici aussi ils se sont libérés et donnés à cœur joie avec les fûts.

66,85% ont mûri dans des petits fûts de chêne hongrois et suédois pendant 5 mois puis transférés dans des fûts de Bourbon (Kentucky) pour une durée moyenne de 6,09 ans.

30,84% ont mûri uniquement dans des fûts de Bourbon.

2,31% ont été finis dans des fûts de chêne hongrois de 40 litres.

Mais passons à la pratique, Denis nous sert donc un verre de dégustation.

Au nez, j’ai une sensation de caramel sucré, de noix de muscade et de clou de girofle le tout accompagné d’une tourbe légère.

L’inscription sur la bouteille me renseigne sur un taux de 48% Alc, ce qui n’est pas mal pour un single malt.

Mais je suis surpris par sa douceur en bouche malgré le poivre, le piment qui sont bien enrobés de fruits comme la pomme et la pêche. On peut retrouver par-ci par-là du gingembre, de l’anis étoilé et toujours notre note fumée. Le chêne est également bien présent lorsqu’on prend le temps de bien le déguster et de s’en tapisser la bouche avec l’apport de la salive car comme dit Richard Paterson : Si j’en vois un gober son whisky cul sec, je lui décoche un pied au cul.

Par contre au retour de bouche et au moment où il passe dans la gorge, la teneur en alcool est bien présente.

Bien après cette première dégustation, j’ai toujours cette saveur de clou de girofle et de vanille en bouche mais le fumé tourbé a complètement disparu.

La dégustation s’est faite sur 3 verres d’un whisky suédois tiré à 48% Alc et d’une bouteille de 70 cl.

En conclusion : Merci Denis pour cette belle découverte, je pense que j’aurai un exemplaire de cette gamme dans mon armoire et comme mon futur petit-fils portera un nom d’origine suédoise, je le partagerai avec son autre grand-père pour fêter la naissance.

Prix au moment de la rédaction : 53euros.