Joya de Nicaragua
Antaño CT
Robusto
Donc je me dis qu’Antaño qui est reconnu
pour sa force, adouci par sa cape, je
ne vois pas l’intérêt, mais la dégustation me confirmera mes impressions ou
pas.
J’ai une cape très claire avec deux bagues rouge vif, or et blanc cassé. Pas grand-chose à en dire, chez Joya on va à l’essentiel donc le logo et le nom de la marque, le nom de la gamme et sur la seconde juste le mot CT.
Allez go, on commence le rituel de la coupe
et de l’allumage, en prenant quand même soin de faire un premier tirage à
froid. L’air passe parfaitement, les arômes sont principalement sucrés. Bon on
s’entend, ce n’est pas du Tirlemont mais comme de l’amaretto sans alcool ou du
café léger sucré.
L’allumage se fait parfaitement et la fumée
est bien présente dès le début.
Je me sens déjà emporté dans une chorégraphie
orchestrée par les plus grands, dans laquelle viennent s’entremêler le chocolat
noir, le cuir, l’amaretto, les fruits secs.
Mon aventure est loin d’être finie car ces saveurs s’estompent après un bon 2 cm, pour m’envoyer de plein fouet du poivre blanc, de la crème, de la terre sèche, une molécule de citron vert, et par moment j’ai le souvenir d’un pudding à la vanille. Le tableau suivant m’entraîne vers le pain beurré toasté et toujours cette terre sèche.
Je suis de nouveau dans cet aspect : dju que c’est bon tout en constatant que
mon voyage est resté à la phase de décollage. Quand mon essai décide de monter
d’un cran au niveau de la puissance et (je dirais enfin) atteindre le moyen
fort. Cela est de durée suffisante pour me faire partir hors du temps ; je
suis dans ma bulle de plaisir et de ce moment particulier que je recherche dans
mes dégustations solitaires.
Ma vitole décide de me faire revenir
lentement dans le monde de la nécessité avec des saveurs plus douces de
chocolat au lait, de cuir non tanné, de blé et une pincée de sel.
Par contre, le piquant qui s’est matérialisé
dès la première bouffée est resté ancré jusqu’à la fin. Pas un piquant dérangeant,
contraignant mais juste un petit coucou de sa présence sur la pointe de la
langue et qui se déplace comme de très légères piqures à travers la bouche.
Je ne peux qu’être influencé par la série
que je visionne lors de ma première confrontation avec ce module. Je pense que le
créateur de la marque a réussi à calmer, apaiser ou dompter la force des tabacs
du Nicaragua avec sa cape Connecticut comme dans ma série Yellowstone, ils domptent les mustangs en leur laissant leur
noblesse et leur image de marque.
J’ai fait une dégustation avec un whisky Glen Moray, alors que ce breuvage écossais est très bon, je trouve que l’assemblage n’était pas top, car très vite le whisky a pris le dessus.
J’ai pratiqué la dégustation de 3
exemplaires de ce petit bijou de réussite avant de me mettre à la tâche de
cette rédaction. Les cigares font 12.7 cm pour un cepo de 52.
Cape : Connecticut Shade (Equateur)
Sous-cape : Nicaragua
Tripe : Nicaragua
En conclusion : voilà un cigare avec
une belle palette de saveurs qui se déguste tranquillement et qui peut convenir
le matin avec un bon café ou juste pour un moment de détente. Mais qui reste
très accessible aux fumeurs débutants qui veulent se lancer dans la marque Joya
de Nicaragua.
Prix au moment de sa sortie : 6.90€
Comme je dis toujours à vous de vous faire
vos propres impressions et j’attends vos commentaires et/ou remarques juste
sous cet article.
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