Joya de Nicaragua
Antaño Gran Reserva
GT 20
Donc en 2001, Dr
Cuenca et Juan Martínez sortent la nouvelle ligne Antaño, qui se compose
rapidement de quatre sous-lignes (dont trois sont disponibles en Belgique).
Mais ce soir, je déguste l’édition spéciale 20ème anniversaire, le Gran Toro Box Pressed d’où son nom de GT20.
J’ai une cape de bel aspect visuel avec 3 artéfacts : deux bagues et un liseret de pied. Les couleurs de ceux-ci sont le rouge, l’or, le noir, le blanc et le vert. En partant de la tête de ma dégustation du jour, on a une bague avec le nom de la marque et son logo, ensuite une bague qui mentionne Antaño et enfin en protection du pied une bande de tissus avec simplement GT20.
Même si la coupe
se fait facilement, elle m’invite à tâtonner la cape, pour me rendre compte
qu’elle est bien remplie pour un box pressed. Ce qui me donne un cigare bien
ferme mais assez élastique pour avoir un bon tirage. A froid, j’ai déjà une
belle palette qui composée de foin, de cuir, de chêne et d’une pointe de raisin
de Corinthe, sans oublier le poivre noir. L’allumage se fait parfaitement et un
flot assez gros de fumée remplit rapidement ma bouche ainsi qu’un plus léger
qui sort du pied de ma vitole.
Les premières
émanations sont du bois chêne bien sec, de la cannelle, du café strong ;
puis je me dirige plus vers un feu de camp avec la bonne odeur du bois brulé
(toujours sous l’effet de la chaleur et pas le vieux bois éteint).
A la
rétro-olfaction le poivre blanc est combiné avec une sensation crémeuse.
Lentement le
poivre recule en puissance et laisse place à un sirop de pruneaux accompagné de
terre sèche.
J’ai un léger
moment d’hésitation dans le corsé avant de me rappeler que j’avais dit corsé
mais raffiné, et c’est tout à fait ; cela si le poivre vibre de noir à
blanc et vice versa, il est quand même très bien enveloppé dans les pruneaux,
la terre et le bois sec.
Et tranquillement
pas vite, le café, le cacao, la cannelle, la coquille d’huitre… montrent le
bout de leur nez par-ci par-là.
Ce qui fait que
je suis dans une dégustation qui va de moyen-fort à fort en revenant à
moyen-fort, qui ne me fait peut-être pas décoller dans mes souvenirs mais qui
m’apporte un moment de plaisir très agréable.
La cendre est compacte et bien blanche. Le tirage ne pose aucun souci contrairement à la combustion.
Attention entendez moi bien : elle est bonne, mais sur trois essais, j’ai eu un cigare à devoir rectifier. Ce n’est pas si grave, c’est de l’artisanat fait main.
Les dégustations
se sont portées sur 3 cigares Gran Toro de 15.24 cm pour un cepo de 52.
Cape :
Habano Criollo (Nicaragua)
Sous-cape :
Nicaragua
Tripe :
Nicaragua
En
conclusion : ces cigares, dont la tripe est composée de tabacs de minimum
5 ans, sont un plaisir de dégustation, qui nous emportent lécher les sommets
des Volcans sans rentrer dans la fournaise du cratère. Je pense que j’en aurai
régulièrement et je vous invite à le découvrir dans votre civette préférée.
Prix au moment de
la rédaction : 8.90 euros
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