Ouzerie
Menelas
Ce qu’on a fait
quelques jours plus tard pour se retrouver, une petite bande de 6 amis au
restaurant le Menelas.
On s’installe en
terrasse sous les parasols car si la température est clémente, le temps est
bien belge. Il pleut, il mouille ! On allume nos cigares et à ce moment,
une charmante dame vient nous saluer. Elle est heureuse d’apprendre que ses
clients habitués ont débauché un parisien et un liégeois pour découvrir sa
cuisine.
Moi, je suis en pleine mythologie ; je revois le film Troie avec sa brochette d’acteurs brillants, et qui nous parle de cette reine de Sparte, Hélène femme de Ménélas et enlevée par Paris, le prince de Troie,
quand je suis sorti de mes rêveries par Michel D qui me dit que la patronne se prénomme Xenia et qu’elle tient l’établissement avec son mari Dimitri.
Cela ne s’invente
pas et je peux vous assurer qu’elle porte son prénom à merveille, Xenia avant
d’être un prénom, c’est un ancien concept grec sur l’hospitalité qui se compose
de deux règles de base :
- Le respect des hôtes envers les invités. Les hôtes doivent être accueillants envers les clients.
- Le respect des invités aux hôtes. Les clients doivent être courtois envers leurs hôtes et ne pas être une menace ou un fardeau.
C’est tout à fait
elle ! Tu es le bienvenu dans mon établissement, je suis souriante,
agréable mais tu es venu pour t’amuser et bien manger et pas pour m’enquiquiner
(surtout en cette période de covid), tu as intérêt à respecter les règles.
Dimitri (ben
voyons ! Un prénom qui vient de Déméter, la déesse des moissons et de la
fertilité) c’est un autre style. Je dirais plus blagueur, plus rigolade. Il
aime montrer qu’ils prennent soins de leurs clients, chaque fois que je suis
passé il avait une information pour encore et encore mieux nous recevoir.
Mais revenons les
pieds sur terre, car il est temps de passer la commande de Mezze et le choix
est varié, il y a des froids, des chauds, de la viande et du poisson.
En bon chef
d’orchestre, Michel demande pour commencer du tzatzíki, du tarama et 6 Ouzo.
Vous connaissez surement le tarama, cette préparation culinaire grecque à base d’œufs de cabillaud ou de mulet arrosée d'huile d'olive et de jus de citron, vendue généralement rose ; et bien ici, pas de colorant, le tarama est blanc. Une tuerie ! D’ailleurs pendant le confinement j’en ai ramené quelques fois chez moi et en bons liégeois ma fille et mon gendre ont dit : il est à se taper le cul par terre.
Ensuite, nous avons pris un mix de plats, je ne vous donne pas la liste complète ici mais vous la retrouverez sur le site internet ou la page Facebook de l’établissement.
Et si vous ne
trouvez pas votre bonheur (ce que je ne saurais pas croire), je vous invite à
jeter un œil sur les suggestions du chef.
J’ai toujours adoré ce concept de picorer dans divers plats et de manger avec une multitude de saveurs, surtout accompagnés par un Retsina de derrière les fagots (encore un vin que mes amis et moi avons fait voyager).
La commande de vin pour notre table est toujours une grande histoire car Adam (le tropisme garçon de salle) entend au moins cinq personnes dirent en cœur : mets-nous la meilleure.
Pour le deuxième
cigare, nous nous sommes laissés tenter par Metaxa étoilé.
Vous savez que si
je parle de quelque chose sur ce site, c’est qu’il fait partie de mes passions
et c’est le cas pour les quelques restaurants qui s’y trouvent mais le Menelas
a un petit quelque chose en plus, son esprit familial. On se sent bien avec
cette cuisine authentique, traditionnelle et rurale. Même le porc vient d’une
petite ferme de Grèce.
Et puis je vous ai dit, Dimitri a toujours de nouvelles idées, de nouveaux projets pour le bien être de sa clientèle ; et bien figurez-vous que pour ce début d’automne, le restaurant s’est équipé de terrasses couvertes, chauffées et semi-fermées (faut bien laisser le droit de passage) et pour les plus frileux d’entre nous, il y a même des plaids sur les chaises. Et ce n’est pas tout, il a encore des modifications en vue mais cela je vous les laisse découvrir lors de votre prochaine visite car mes chers lecteurs et aficionados, au Menelas on peut fumer 365 jours par an (ou presque ils ont bien droit à rentrer au pays pour revenir avec pleins de bonnes nouvelles recettes).
En conclusion : ce restaurant qui a ouvert ses portes en 88, sous les auspices des Dieux (il n’est pas loin de l’église Ste Catherine en plus de tout le reste), est devenu un passage obligé d’amateurs : de bons plats d’une fraicheur parfaite, d’une ambiance familiale (si on joue notre part du marché du concept Xenia), d’échanges cordiaux et amicaux. Cerise sur le gâteau, la terrasse devient une ruche de fumeurs de cigares.
Et je pense qu’il a encore de très bons jours devant lui puisque la génération suivante (3ème du nom), le fils Stelios est également impliqué dans la vie du restaurant
Ouzerie Menelas
Rue du vieux
marché aux grains, 25
1000 Bruxelles
Ouvert du
mercredi au vendredi de 12h à 14h30 & de 18h30 à 22h30
Le samedi de
18h30 à 22h30
Le dimanche de 12h
à 14h30 & de 18h30 à 22h30
Pour en savoir
plus (comme l’horaire spécial décembre 21), je vous invite à regarder leur site
ou la page Facebook
Ils sont aussi sur Instagram
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