Flor Dominicana Cameroon
N°4 & n°5
Après une coupe droite, j’ai une indication
à cru que le tirage me semble bon, et des odeurs de terre épicée.
L’allumage est parfait et me donne dès les
premières aspirations une belle quantité de fumée.
Le tirage est parfait et la construction
n’a rien à redire.
Je suis assez rapidement sous le charme
avec des sensations de terre grasse, de cuir et de poivre blanc.
Au fur et à mesure de ma dégustation les
noisettes font leur apparition et le poivre vire au noir, mais il ne prend pas
le dessus et on reste dans un équilibre très agréable.
Une courte rétro-olfaction me donne une
confirmation du poivre noir dominé et des noisettes. Un court moment, une forte
sensation de chaleur piquante prend la possession de mes lèvres (principalement
sur le N°4, le Toro).
La combustion reste très bonne et me donne une belle cendre blanche avec des stries gris clair, elle est juste un peu friable ce qui fait qu’elle tombe rapidement sur ma jambe en éclatant littéralement sur le haut de la cuisse, pourtant la chute n’était pas aussi haute.
La puissance de ma dégustation monte
légèrement pour passer de moyen à moyen-fort.
Je ne sais pas si c’est le fait du match de
foot et/ou le fait que j’ai fumé peut-être un peu vite mais j’ai la sensation
que la nicotine est bien présente.
Je me réjouis de le fumer dans des
conditions plus calmes (première dégustation lors d’une super soirée festive
entre amis et celle-ci) car je pense que cette vitole pourrait me faire
décoller.
Vers la fin de ma dégustation j’ai des
éclats de cannelle et de terre enrobée de noisettes, de miel et d’un soupçon
d’amande.
Ma dégustation me refait penser à un
échange avec un amateur qui me disait : beaucoup de personnes oublient lors de comparaison entre des vitoles
qu’il faut comparer des cigares de plus ou moins le même prix. Je ne peux
pas lui donner tort et pourtant sans faire vraiment des comparaisons, j’ai déjà
fumé des cigares moins plaisants à des prix nettement supérieurs.
Les dégustations se sont portées sur un
Cameroon N°4, de type Toro de 15.87 cm pour un cepo 54.
Cape : tabac âgé (Cameroun).
Sous-cape : Rép. Dominicaine.
Tripe : Rép. Dominicaine &
Nicaragua.
Le N°5, Robusto de 12.7 pour un cepo de 50
est aussi commercialisé chez nous.
En conclusion : un cigare très plaisant, j’ai un gros coup de cœur pour le double ligero de la marque mais celui-ci pourrait me les faire oublier. Une construction et un tirage au top ; une palette pas très étendue mais avec un équilibre juste et parfait. Je vais me dépêcher d’en remettre dans mes caves, et je vais vous inviter à vous rendre sans tarder dans votre civette pour vous faire vos propres impressions.
Ces
cigares sont vendus au moment de la rédaction de cet article à 8.50€ pour le
N°5 et 9.90€ pour le N°4.
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