Avo Improvisation
LE 2021
Mais mon amour général pour cette marque
fait que je n’ai raté aucun des modules de cette série improvisation.
Petit rappel, ils sont au nombre de
9 :
AVO
Classic Covers 2015 Volume 1
AVO
Classic Covers 2015 Volume 2
AVO
90th Classic Covers Volume 3
AVO
90th Classic Covers Volume 4
AVO
Improvisation LE17
AVO
Improvisation 30 Years
AVO
Improvisation LE19
AVO
Improvisation LE20 et
AVO
Improvisation LE21
Mais 7 seulement ont été commercialisés
chez nous puisque les volumes 2 & 4 étaient réservés pour les U.S.A.
La Maison Davidoff reste dans sa nouvelle
ligne de conduite avec cette gamme ; elle sera plus axée sur la
philosophie de Monsieur Avo Uvezian que sur sa vie d’artiste, pianiste,
compositeur.
Il
faut profiter de la vie, voir au-delà de l’ordinaire, disait-il. C’est donc ce
que j’ai fait et je vais partager avec vous mes impressions sur cette nouvelle
édition limitée, sortie uniquement en 91000 cigares.
Pour le packaging, ils sont revenus vers de sobriété luxueuse avec une boite aux charnières de belles finitions, des couleurs gris souris, orange foncé, cuivre, blanc cassé.
J’ai une cape qui est une pure merveille,
elle est huileuse et d’un brun foncé avec des reflets plus foncés que d’autres.
Elle est joliment mise en valeur par les deux bagues qui sont assez classiques mais pas tout à fait, puisqu’on retrouve le logo d’Avo mais il est entouré de deux bobines de cuivre, un rappel de la série et de Avo cigar, et sur l’autre un rappel de 2021.
A l’arrière une inscription attire mon attention. On dirait comme une plaque en cuivre martelée : Diffusion Avo Limitée. Je comprends mieux quand lors de mes recherches, je tombe sur une déclaration de Lana Fraser, directrice du marketing et de la vente au détail chez Davidoff of Geneva USA : L'emballage de l'AVO Improvisation 2021 a été conçu pour rendre hommage au rôle que le cuivre joue dans l'art et la musique depuis des siècles.
Un dernier temps d’arrêt sur la contemplation de la cape puis je décide de me lancer dans la coupe et l’allumage.
J’humidifie toujours la coiffe avant de
pratiquer la coupe et j’ai une sensation saline sur les lèvres. Pas de tirage à
cru, je veux me laisser porter par la découverte de ma vitole.
Une fois le pied embrasé, une belle fumée
remplit la pièce.
J’ai des saveurs de muscade, chocolat,
crème et de poivre blanc, cela démarre en douceur dans un bon équilibre.
Lors d’une petite rétro-olfaction, la fumée
n’est pas trop piquante et me donne quelques notes herbacées avec une pointe
d’agrumes.
Je dois me concentrer sur les paroles de
l’ami qui partage avec moi la dégustation du jour pour ne pas décoller.
Heureusement les histoires de villes vieux
bassins industriels et domaine boisé avec lacs retiennent mon attention.
J’ai toujours mes sensations salées mélangées à des toasts et des noisettes. La puissance est moyenne par contre le tirage et la combustion sont parfaits.
Petit à petit, je me dirige vers un poivre
un peu plus noir, du café, du cuir et de la muscade, ma dégustation passe à
moyen-fort avec une fumée assez abondante.
Par contre, le choix de la Val-Dieu n’est
pas judicieux ; je trouve que la bière brune tapisse trop la bouche et
m’empêche certainement de profiter pleinement de mon cigare. Je décide donc de
la laisser un moment sur le côté.
Je n’ai pas d’indication sur l’âge des
feuilles mais son manque total d’ammoniaque et ses saveurs très agréables de
vieille terre riche me font penser qu’elles ne sont pas jeunes.
Ma dégustation tire sur la fin avec une
sensation de foin coupé, terre grasse, poivre gris, muscade, toast et saline.
Celle-ci s’est faite sur un Double Corona
qui n’est pas habituel comme module, en tout cas dans mon habitude de
dégustation. C’est encore Lana Fraser qui m’apporte les explications : Alors que nous honorons à la fois le 20e
anniversaire de ces éditions limitées et ce qui aurait été le 95e anniversaire
du compositeur lui-même, le Double Corona reflète la longueur et l'impact de
ces jalons.
Un cigare de 19 cm pour un cepo de 50 avec
Cape : Sun Grown (Equateur)
Sous-cape : Equateur
Tripe : Rép. dominicaine
En conclusion : Cape Equateur un effet
de mode ? Non pas du tout, je pense qu’il se démarque petit à petit, un
peu comme le Cameron, pour donner des feuilles de cape de très grande qualité.
Pour ce cigare à la construction juste et parfaite, je dirai que j’ai passé un
super moment de dégustation. Celui-ci était complexe, bien équilibré et m’a
donné une fumée abondante et persistante.
Je ne peux donc que vous conseiller de vous
diriger vers votre civette favorite pour faire votre propre avis sur ce Avo EL
2021, car ils seront disponibles dès cette semaine. J’attends vos commentaires
sous cet article.
Prix au moment de la rédaction de cet
article : 17 euros.
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