Black Label
Bishops
Si vous me
suivez, vous avez remarqué qu’on ne peut pas vraiment parler de cigares doux
dans le cas de Oveja Negra, et la Black Label Trading Company ne va pas
déroger à la règle pour cette gamme.
Il ne faut pas
courir midi à quatorze heure concernant le nom Bishops cela n’a rien à voir ni
avec les évêques ni avec le jeu d’échecs et encore moins avec le personnage
d’Omar Sy dans les X Men. C’est simplement le nom de leur chien.
J’ai une cape
sombre qui donne l’impression d’avoir eu les veines passées à la presse
tellement elles sont plates. Cela donne une sensation de velours au toucher.
Pour le packaging, James Brown est parti dans des couleurs plus chaudes avec le rouge en domination mais il a gardé ses marques de fabrique qui sont la tête de mort, la couronne et la croix noire. Ces symboles, cette fois, reposent au-dessus de deux clés croisées (dont la tête porte le BL de la marque), je ne sais pas si c’est le fait que je viens de revoir les saisons de Black Sails mais cela me fait de suite penser à un drapeau pirate.
Ma vitole a aussi une bague de pied qui reprend Bishops blend.
Je voudrais
encore attirer votre attention sur deux choses : la tête du cigare se
termine en forme de coiffe de gland de chêne et le pied a une bande supplémentaire
de tabac qui le recouvre.
Je pratique une
coupe droite et à froid j’ai des sensations de poivre blanc, de chocolat et une
saveur mentholée. Le pied pratiquement totalement recouvert ne me permet pas
de me faire une appréciation correcte du tirage à ce stade, même si je sens
quand même que l’air passe à travers ma vitole.
Pour l’allumage,
ma préférence va vers un briquet torche de manière à bien faire rougir le pied
et sa coiffe de tabac.
Ma dégustation se
poursuit avec une évolution du poivre qui tire vers le poivre rouge, l’apparition
des raisins de Corinthe secs et une tête de pont de fenouil. Comme j’ai été
surpris quelques fois par la marque au moment de la rétro-olfaction, je la
pratique mais à faible dose. Le poivre rouge est bien présent avec du cacao en
poudre. Ce mélange attaque les narines mais d’une manière complexe et non
agressive.
Pour la suite de ma découverte, j’ai l’impression d’une saveur qui me rappelle ma chère principauté, un peu comme si les raisins secs étaient rentrés en fusion avec le sirop de Liège, une touche de cèdre vient compléter cette complexité finalisée par une terre grasse.
J’ai partagé une de mes dégustations avec un chocolat Millésime Equateur 100% et le côté amer de celui-ci a renforcé les saveurs de mon cigare, c’était un accord parfait.
Pour la
réalisation de cet article, les dégustations se sont portées sur 3 cigares
modules Robusto et deux modules Lancero.
Robusto :
12.7 cm pour un cepo de 48, corona 18.87 cm pour un cepo de 46 et le Lancero
17.78 cm pour un cepo de 42
Cape :
Habano Maduro (Equateur)
Sous-cape :
Habano (Equateur)
Tripe :
Nicaragua, Connecticut, Broadleaf (Pennsylvanie)
En
conclusion : j’ai passé à chaque reprise de très bons moments avec ce
cigare, il répond vraiment à ce que je cherche au niveau puissance et
intensité. Vous aurez compris que ce n’est pas une dégustation pour un débutant
ou un cigare à fumer à jeun mais si vous voulez vous poser, prendre le temps de
déguster et passer un long moment agréable, je vous invite vivement à prendre
le temps d’aller dans votre civette pour découvrir ce Bishops. J’attends avec
impatience vos retours ou commentaires sous cet article.
Prix au moment de la rédaction : 13, 13.9, 14.9 euros.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation