Royal Lochnagar
12 ans
Le Lochnagar, en gaélique écossais Beinn Chìochan, est une montagne d’Écosse.
C’est en 1826 que
James Robertson construit Lochnagar distillery mais en 1841, un incendie
vraisemblablement criminel (le feu aurait été allumé par des concurrents,
illicites et jaloux) détruit les installations.
Cela ne sera pas
la fin de Lochnagar puisque en 1845 c’est John Begg qui construit son nouveau
Lochnagar mais cette fois sur le côté sud de la rivière. 3 ans plus tard, alors
que La reine Victoria rend visite à Balmoral, John l’invite à la distillerie et
celle-ci impressionne la Queen, qui délivre un amendement qui donne le droit à
la distillerie de devenir Royal Lochnagar. Par la suite les rois Edward VII et
Georges V feront de même.
Au décès de John
en 1880, c’est son fils Henry qui reprend la relève mais celui-ci fait aussi
son grand voyage en 1896.
En 1916, la
distillerie passe dans les mains de John Dewar & sons.
En 1998 la marque
John Dewar passe dans les mains du groupe Bacardi, ce qui libère la distillerie
qui sera reprise par United distillers (je devrais plutôt dire Diageo). Diageo
va utiliser le 12 ans comme blend pour son VAT 69 mais très vite il va
également en développer comme single malt et en 2005, il en fait une de ses 11
marques phares dans la gamme Classic Malt Selection.
J’ai une boite crème qui reprend en gros les informations que je viens de vous divulguer avec en plus des indications comme 40% et 70cl.
Elle nous apprend aussi qu’il s’agit d’une des plus petites distilleries d’Ecosse, qu’elle travaille avec des petits alambics en cuivre et qu’elle puise son eau dans une source qui traverse le domaine de Balmoral en coulant depuis la montagne.
Je me sers un
dram, je plonge le nez dans le verre. Je
me retrouve sur un bateau en bois, celui qui vient de sortir de sa mise en cale
et que le bois sent le vernis de protection, et puis juste derrière je suis
projeté dans ma jeune enfance, je suis chez ma Mamy qui me fait prendre ma cure
de graines de lin et enfin j’ai aussi une sensation de croquer dans l’arille du
litchi.
Il est temps d’y
tremper les lèvres, je retrouve les sensations du nez avec le bois accompagné
cette fois d’amandes, cannelle, caramel mou et de la fougère.
Je trouve ce
whisky (alors qu’il n’est pas tourbé) très agréable.
Comme la majorité
des whiskys, y ajouter un peu (quelques gouttes) lui donne d’autres saveurs comme
le café ou la mélasse.
Le deuxième test
me donne les mêmes impressions.
Ce whisky n’a pas
une longueur de bouche importante mais il me transporte dans une purification
au bois de santal. Et cette sensation est persistante.
En
conclusion : un whisky agréable dont le prix varie entre 38 et 42 euros.
Ce Highland Single Malt m’a permis de m’évader un moment et de le savourer
tranquillement.
Il existe
également une version Game Of Thrones, que je vais comparer la semaine
prochaine, je vous tiendrai au courant des résultats.
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