Balmoral XO
Nicaragua
Rothschild Masivo
Nous sommes donc
en possession de cigares XO ce qui veut dire des tabacs particulièrement
sélectionnés et longuement vieillis. Ils sont produits à l'usine STG / General
Cigars de San Pedro de Macoris.
Sur la fiche
technique, une phrase de Boris Wintermans m’interpelle : Une curiosité et une passion assidues sont
essentielles pour la découverte et le plaisir des meilleures expériences que la
vie peut nous offrir.
Alors en route
pour la découverte curieuse de cette gamme.
J’ai un cigare avec une cape brun foncé huileuse et de belle construction, elle est pourvue de deux bagues somme toute assez classiques pour la gamme XO puisque les gros changements sont dans la couleur rouge et le nom Nicaragua qui est repris sur la principale.
Je pratique une
coupe droite (oui je ne suis vraiment pas adepte de la coupe en V, en tout cas
pour des nouvelles dégustations), à cru je suis dans le boisé épicé et un
tirage parfait.
Au moment où le
pied s’embrase sous l’impulsion de mon briquet Eurojet, un beau flot de fumée
se dégage de ma vitole.
Je suis au départ
dans Ercunia (Chênaie) avec une pointe de poivre blanc.
Je décide de
laisser mon esprit vagabonder et je m’installe au pied d’un Chêne majestueux,
j’ouvre ma besace et sort mon thermos de café expresso. Alors que je suis en
plein sirotage de mon café, la
cannelle arrive avec son amie la muscade, elles s’installent confortablement
entre le chêne et le café.
Sur une haute
branche, le poivre rouge me chante une chanson. L’endroit est calme et
paisible, il règne une douceur qui me procure un divin moment de bien-être.
Seulement perturbé par de petits écarts de conduite de la part de la combustion, ce n’est pas bien grave, Mister régulateur s’est déjà mis en action de façon toute naturelle.
La cendre est
d’une belle blancheur et je m’en réjouis.
Je lève les yeux
vers le sommet de l’arbre et il porte des noisettes, un peu comme le dans le
chant folklorique : Le cochon fait
la soupe, où le cerisier est couvert de prunes.
Il faut admettre
que cette dégustation a le mérite de fusionner le côté douceur crème avec celui
des saveurs plus épicées pour créer une dégustation plus qu’intéressante.
Lentement je
reviens dans mon living et à mon film que j’ai depuis bien longtemps décroché.
La deuxième dégustation se fera avec un Perrier citron et je ne suis pas mécontent du résultat.
J’ai donc savouré
deux exemplaires de Rothschild Masivo d’une longueur de 12.5 cm pour un cepo de
55.
Cape Graine Habano
Sun Grown (Nicaragua)
Sous-cape : Cubra
Mata Fina (Brésil)
Tripe : Esteli
(Nicaragua), Rép. dominicaine et Mata Norte stalk cut sun grown (Brésil)
En
conclusion : un cigare particulier qui a une reconnaissance nicaraguayenne
avec ses épices poivrées, qui devrait être puissant avec le tabac Mata Norte
stalk cut sun grown brésilien et qui pourtant se stabilise à médium-fort grâce
à un savant mélange de douceur. Il faut admettre que Boris W. a une fois de
plus trouvé des tabacs de très bonnes qualités pour un cigare bien construit.
Et pourtant le risque zéro n’est pas de ce monde puisque mon ami JPP a vécu une
mauvaise expérience : de grosses
nervures et de plus ce cigare n’avait aucun goût et après le 1 er tiers il me
semblait vide. Cela arrive parfois, même si c’est enrageant, c’est aussi une
preuve d’un travail artisanal. Surement un qui est passé à travers les
différents tests.
Pour ma part, je
pense que je le reprendrai et qu’il aura souvent une place dans une de mes
caves perso.
Prix au moment de
la rédaction de cet article : 9.90
J’attends vos
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