Arturo Fuente Hemingway Best Seller

Arturo Fuente

Hemingway

Best Seller

C’est le jour de May the fourth be with you, que j’ai fait la connaissance de ce cigare, inutile vous dire que j’étais bien loin de la guerre d’Espagne, de Cuba ou du Vieil homme et la mer ou les neiges du Kilimandjaro. Puisque c’est devant The Mandalorien que je déguste ce cigare.

Cette gamme se compose exclusivement de cigare de type Perfecto, c’est le grand père de Carlito qui a lancé cette fabrication qui était très populaire dans les années 20 à 40.

Il faut être un rouleur particulièrement doué pour faire ce genre de cigare.

Comme les rouleurs vieillissaient, prenaient leur retraite ou décédaient, il a fallu que Carlito trouve un Maitre rouleur pour former de nouveau rouleur pour ce type de cigare spécifique.

Une fois la gamme lancée, il a fallu lui trouver un nom, Hemingway était connu pour être un grand passionné de cigares puis je pense aussi que l’amitié entre les familles Fuente et Meerapfel, a joué dans ce choix, n’oubliez pas que c’est le grand-père de Jeremiah qui a joué un rôle primordial pour le rapatriement des écrits d’Hemingway de Cuba vers les Etats-Unis.

J’ai donc dans les mains un Perfecto de taille moyenne, il est pourvu d’une bague Arturo Fuente Gran Reserva mais avec un liseret noir qui vient la compléter.

Je vais donc commencer par le sacro-saint rituel de la coupe et de l’allumage, telle est la voix dirait le personnage de ma série. Je connais cette gamme et je n’ai jamais eu de problème de tirage avec un Arturo Fuente, donc volontairement je saute l’étape du tirage à cru.

L’allumage se fait de manière plus méticuleuse le but étant d’embraser le petit pied du perfecto sans bruler la cape.

Une fois que j’ai passé la petite pointe typique, mon cigare se libère et me donne un beau flot de fumée, c’est dans une certaine brume que je vois mon héros qui dégomme ses adversaires dans un style Star Wars version western spaghetti.

Je suis dans une terre bien grasse, accompagnée de poivre blanc léger et de cèdre.

Bien vite le sucré fait son apparition et va m’accompagner longuement, je décèle aussi des saveurs de noix, de café crème.

Pendant que le Mandalorian fait la connaissance avec bébé Yoda (nom donné par les fans à ce personnage de 50 ans de la race de Yoda) mon cigare laisse disparaitre le sucré pour me donner du café léger, du cuir fraichement tanné, de la viande grillée et hop je m’envole, je ne suis plus dans la pièce j’ai rejoint Mando et Cara entre les différentes planètes visitées.

Mais mon cigare vire vers d’autres saveurs et je me retrouve dans une prairie de fougère avec une pointe de fruits rouges.

Pour la petite histoire, même s’il ne fume pas dans la série, je suis content d’y revoir Mark Boone Junior (SOA) grand amateur de cigares.

Ma dégustation se termine lentement et la chaleur aux lèvres me ramène dans le monde de la nécessité.

Ma dégustation s’est déroulée avec une combustion et un tirage parfaits.

Sur 3 cigares de cepo 43/55 pour une vitole de 11.4 cm

 

Cape : Cameroun Sun Grown Maduro

Sous-cape : Rép dominicaine

Tripe : Rép dominicaine

 

En conclusion : encore un super moment, seul ombre au tableau un tirage peut être trop facile mais cela m’a obligé à fumer lentement pour apprécier ce moment hors du temps.

Je ne peux que vous inviter à faire votre propre idée, on le trouve dans les bonnes civettes, à coup sûr (si disponible en Belgique) chez Dekelle Cigars et Maison Dhondt.

Pour ma part je pense que j’en aurai régulièrement dans mes caves, et c’est vraiment un super cigare en apéro. Il a une puissance doux-moyen et on va y rechercher plus la subtilité et la finesse. Prix au moment de la rédaction 13 euros.

Ainsi ai-je parlé dirait KuIIL

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