Camacho
Triple Maduro
Robusto
C’est lors de la soirée de lancement en octobre 2015 que
j’ai découvert ce cigare unique au monde.
Je l’avais apprécié mais son prix m’avait freiné pour le
reprendre régulièrement.
Presque 4 ans plus tard, je le retrouve lors de notre soirée
Les poilus qui fument saison 2.
J’ai une cape assez sombre et maduro, dont plus de la moitié
est recouverte par les bagues, cela aussi fait partie du packaging Camacho.
Elles sont noires et argent. Celle du pied reprend deux petits scorpions et la devise de
la marque : tristement célèbre depuis 1962.
On la retrouve aussi sur la
bague principale qui est assez imposante, cette devise est suivie de Camacho,
Construction Audacieuse, TRIPLE MADURO, en dessous et entre deux petits
scorpions on trouve une phrase qui devrait en dire long sur le cigare : C'est
une fumée audacieuse pour nos grands fumeurs intrépides et pour compléter la
bague : Fait main au Honduras.
J’enlève la bague de pied, pratique une petite coupe de la
tête puis je tire quelques aspirations à cru. Bon tirage rien à dire, les
saveurs : chocolats au lait, foin, écurie et caramel. Cela présage un bon
moment de dégustation.
J’allume donc le pied, et le chocolat me submerge, il est
accompagné de poivre rouge, caractéristique avec sa longueur de bouche et d’une
bonne saveur terreuse.
Le chocolat est ressenti dans une palette qui va du chocolat
au lait au chocolat noir en passant par celui aux noisettes. Le tout associé au
poivre, au cèdre et à l’humus.
Le flot de fumée est abondant et le tirage est bon, la
combustion est très légèrement irrégulière mais pas suffisante que pour
demander une rectification manuelle.
La cendre est de couleur gris pâle et assez floconneuse.
Au fur et à mesure de ma dégustation, les saveurs sont
profondes et très agréables.
Un côté fruité et sucré fait son apparition lors de la
rétro-olfaction.
Mon cigare prend maintenant des sensations de café strong,
du cacao sucré et le terreux prend de l’ampleur. Concernant la puissance je
varie de moyen-fort à fort, je pense que c’est principalement dû à cette saveur
de poivre rouge qui voyage allégrement dans ma bouche.
Pendant que je rêvasse en me repassant les photos des
soirées de lancement belge et luxembourgeoise, j’arrive doucement au dernier
tiers. Signe de l’apparition du cuir brut, qui vient rehausser le café, le
chocolat et la terre. Le côté fruité et sucré n’est plus seulement présent à la
retro-olfaction mais en permanence, je pense à une prune gorgée de jus et sucrée.
Des signes avant-coureurs d’une bonne dose de nicotine me
rappellent à l’ordre.
Je passe vraiment un bon moment avec ce merveilleux cigare.
Mes 3 dégustations pour la réalisation de cet article portaient
sur un Robusto de 12.7 cm pour une cepo de 50
Cape : San Andres (Honduras)
Sous- cape : Corojo Maduro (Mexique)
Tripe : Honduras, Rep. dominicaine, Brésil
En conclusion : un très bon cigare de la marque
Camacho, qui ne s’adresse pas aux fumeurs débutants, il n’a pas une palette de
saveurs très variées mais celles-ci sont riches et profondes. Une bonne
puissance et une dose de nicotine importante.
Au début de l’article je vous ai parlé de son prix qui me
freinait, si lors du lancement le cigare était commercialisé en deux
modules : Robusto et Toro. La Maison Davidoff Benelux a décidé de retirer
provisoirement le Toro et de diminuer considérablement le prix du Robusto. Cela
est tellement rare que ça mérite d’être souligné.
Prix au moment de la rédaction de l’article : 14.80
euros
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