Martina Lang
Quand j’ai fait la rencontre de Martina, il y a quelques
années maintenant, je ne me doutais pas que, quelques années plus tard, elle
allait me tirer le portrait.
Il y a 18 ans, Martina débarque du Canada avec dans son
baluchon ses appareils-photos argentiques ; elle n’avait pas la moindre idée
que cela l’amènerait un jour à en faire son métier.
Pendant 5 ans, elle gère son premier bébé : Le Petit
Londres, commerce de costumes et de créations de vêtements. Ce qui l’amène à
voyager sur les foires médiévales et à s’appliquer de longues heures dans son
atelier de création.
C’est donc tout naturellement que je retrouve Martina pour
qu’elle réalise un Handfasting pour mon union sacrée. Celui-ci
comportait des symboles, qui nous étaient personnels,
qu' elle a brodés et
elle en a profité aussi pour y mettre sa touche personnelle.
Mais l’amour de la photo endormi, depuis bien longtemps,
refait surface et c’est après une formation en retouche numérique qu’elle
décide de passer à l’action.
Petit à petit, elle fait son chemin... Martina a aussi une
autre passion, le cinéma, qui va l’orienter vers la capture du petit détail,
mais aussi lui donner l’envie de saisir des moments sur le vif, de capter des
regards… Elle va travailler pour des groupes musicaux, des shows burlesques.
Quand elle fait un portrait, son passé de créatrice, son regard de femme, son
regard de maman, mais aussi sa sensibilité influencent son travail de façon
positive. Tous ces éléments vont embellir ses photos qu’elles soient d’enfants,
de femmes ou même de charme.
En bon adepte du tir, Martina trouvait qu’il lui manquait
une corde à son arc : les portraits masculins. Me revoilà donc encore une fois
en sa présence. Je lui avais dit que les photos seraient pour le blog et donc que
je voudrais pouvoir fumer un bon cigare. Pour l’occasion, j’ai opté pour un
Gurkha Heritage Robusto Corto.
C’est donc dans son atelier liégeois que je me rends, pour
une séance de ± 1 heure, nous discutons des détails : avec lunettes, sans
lunettes, debout, assis…
Je prépare ma dégustation, m’installe et laisse Martina fignoler
son travail : luminaire, appareil, câble USB…
La séance peut démarrer, un silence cérémonial s’installe et
très vite j’oublie le Canon et son opérateur breveté qui actionne celui-ci en
mode rafale.
De temps à autre, le silence est juste troublé par une
demande courte : tourne la tête, regarde l’objectif, place ta main sur ta
jambe…
La séance se fait dans la bonne humeur et dans l’intensité
de celle-ci, nous avons un fou rire car Martina, par habitude, a voulu me faire
prendre une pose un peu trop féminine à notre goût.
Pendant que les photos s’enchainent, je suis heureux d’avoir
opté pour un cigare assez court car pour la magie des photos, je prends de
longues bouffées assez rapprochées.
On fait une petite pose et elle en profite pour me montrer
les premiers clichés. Je garde les lunettes car je dois dégazer mon cigare ;
Martina en profite pour faire d’autres clichés.
Ce moment, hors du temps, touche à sa fin et je la quitte
ainsi que son atelier avec la tête pleine d’étoiles et une seule envie, celle
de voir les photos.
Si vous avez envie d’en savoir plus sur son travail ou de la
contacter pour un shooting, je vous conseille de prendre contact via ses pages
Facebook, la première et la seconde
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