Gurkha
Heritage
Robusto Corto
Pour comprendre la genèse de ce cigare il faut remonter en
1814 lors de la guerre anglo-gurkha. Durant celle-ci, les Britanniques sont si
impressionnés par la vaillance des guerriers ghurkhas qu’ils vont plus tard et
avec l’accord du premier ministre du Népal, les recruter régulièrement comme
mercenaires au sein de leur armée coloniale.
De nos jours, ils sont devenus un régiment reconnu de
l’armée anglaise (également de l’armée indienne) et sont toujours recrutés une
fois par an au Népal.
En 1887, les coloniaux fabriquent leurs cigares avec des
tabacs locaux, ce sont ces légendaires soldats népalais qui leur ont insufflé
l’idée de donner le nom de Gurkha à ceux-ci.
Un siècle plus tard, les Ghurkha Cigars renaissent et
prennent une renommée importante aux States, en Angleterre et autres pays du
monde, au point que Kaizad Hansotia (CEO et président de Gurkha Cigars) les
présente comme Rolls Royce des
cigares et appréciés par de nombreuses élites du monde, notamment des membres
de la royauté, de l'armée, des hauts responsables gouvernementaux et des
célébrités.
Le logo de la marque représente un soldat muni de son large
couteau traditionnel recourbé appelé khukuri, un rappel de 1887 et le nom du by
K. Hansotia & Co.
Ce soir, je m’attaque à la gamme Heritage, avec sa bague de
pied de couleur verte. Le reste du cigare est en partie recouvert d’une bague
imposante qui rappelle l’origine de la marque et des indications comme LIMITED RELEASE ou PRIVATE COLLECTION. Enfin le reste du cigare est protégé par une
feuille de cèdre.
Une fois la cape débarrassée du cèdre et du capuchon de
pied, elle se dévoile dans un brun clair avec des reflets rouges, elle est
aussi assez huileuse. Bref une cape de luxe.
Le rituel de la coupe passé, j’ai un cigare qui a des
saveurs de poivre blanc, de cèdre et même en arrière une sensation d’acérola.
Il est temps pour moi de craquer l’allumette, et d’embraser le pied. Cela se
fait d’une manière très appréciable et le tirage du début est parfait.
Lentement le poivre vire au noir et le chocolat noir fait son
apparition accompagné de café fort et toujours cette cerise des Antilles.
La fumée est d’une bonne densité et je passe un très bon
moment, je n’ai pas une grande complexité de saveurs mais on sait que les
fabricants partent plus vers un cigare bon du début à la fin qu’un cigare en 3
tiers.
C’est chez mon ami Johan (Maison Dhondt, Tournai) que j’ai
découvert ce cigare plus exactement le module Toro, mais mon article porte sur
les deux dégustations que j’ai faites ensuite sur le Robusto Cordo.
J’ai un cigare qui est d’une bonne puissance moyenne-fort,
avec des saveurs de bases mais au goût très agréable. Il a un équilibre parfait
et un excellent tirage. La combustion est restée plus que raisonnable même si
j’ai dû la rectifier une fois sur un test.
Ma dégustation du jour portait sur un cigare de 11.43 cm
pour un cepo 48
Cape : Rosado Habano (Equateur)
Sous-cape : Nicaragua
Tripe : Pennsylvanie (U.S.A.), Rép. dominicaine et Nicaragua
En conclusion : un cigare de belle construction, un
équilibre parfait et un bon moment de détente. Le prix au moment de la
dégustation : 8.20 euros
Pour info, il est aussi commercialisé chez nous en robusto
(12.7 cm pour 55) au prix de 11.9 euros et le Toro (16.51 pour 54) est à 13.5
euros.
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