Version 2018
2005 Throwback
Si je vous dis 4 juillet, certains diront un superbe film de
Oliver Stone avec Tom Cruise et récompensé par un oscar ; d’autres diront
Independance Day aux States depuis 1776, mais nous sommes sur un blog de
cigares donc si je vous parle du 4 juillet, c’est par ce que depuis 16 ans la
marque Camacho fête les Etats Unis avec sa gamme Liberty Série.
Cette année pas d’innovation puisque la Maison Davidoff a
misé sur un retour en arrière en refaisant son puros Honduras qui avait fait
son succès en 2005.
D’après les spécialistes, ce cigare est même le meilleur de
toutes la gamme sur les 16 années confondues.
Qui dit Série d’exception, dit packaging tape à l’œil, comme
dans les versions 2016 et 2017 (que j’avais dégusté jusqu’à présent).
Pour
cette édition Throwback 2005, les cigares sont emballés dans des coffrets en
bois rouges et blancs qui rappellent les bandes du drapeau américain, je dis
bien qui rappelle puisque chaque boite a deux rangées de 10 coffrets en
alternance de couleur et que le drapeau américain a 13 bandes représentant les
13 états fondateurs du pays.
Les coffrets sont en bois laqué, avec un couvercle à
glissière qui donne l’impression d’un cercueil encore un rappel du patriotisme
américain et des nombreux militaires tués dans les conflits. Chaque cigare
repose dans un cercueil et est enveloppé de papier de soie.
Enfin la boite de tous ces cercueils a un couvercle qui
représente un drapeau américain encadré.
Permettez-moi de compléter cette présentation par la bague
des cigares, elle est assez imposante avec sa majorité de bleu et ses traits
rouges et blancs. Elle porte en gris les inscriptions : CAMACHO, Liberty
Series, 2005 Throwback.
Je sors donc mon cigare de son cercueil, et le retire de son
enveloppe en papier: j’ai une cape assez foncée et huileuse, ce qui
m’interpelle, c’est déjà la forme de ma dégustation du soir, comme si mon
cigare avait un problème ventral (les amateurs de bières comprendront). Il faut
dire qu’il a un pied et une tête du même cepo mais avec une augmentation de
celui-ci au niveau du centre.
Je suis aussi surpris par la bonne odeur de tabac qui s’en
dégage dès sa libération du papier.
Je coupe délicatement un petit morceau de la tête, un petit
tirage à cru plus pour une question de saveurs que de tirage, je n’ai jamais eu
de problème avec cette marque. Ok, j’aurai du chocolat, du poivre blanc et du
la terre grasse.
L’allumage est parfait, mon cigare dégage une belle dose de
fumée, et je suis dans un contexte de terre grasse, de poivre blanc et toujours
cette odeur subtile d’un bon tabac. Je peux vous dire que du tabac j’en ai
brulé lors de mes cérémonies avec les Natives et certains ont la particularité
d’avoir une odeur qui titille agréablement les narines. C’est ce que je
retrouve dans ce cigare.
Le début se déroule bien même si je trouve ma dégustation
assez douce, trop même pour moi; je pense que mon plaisir va être de courte
durée car je vais fumer vite.
C’est sans penser à la magie de la construction d’un cigare,
car sans prévenir comme si je passais d’un plateau à l’ascension d’une colline,
mon cigare monte en puissance et en perd même un moment son équilibre cela se
caractérise par la cendre qui prend une couleur gris très foncé. Mais cet effet
visuel est de courte durée, elle redevient très vite blanche zébrée de gris
clair.
J’ai maintenant des saveurs de chocolat dark, de café strong
et de poivre rouge.
Ces saveurs ne me quitteront plus jusqu’à la fin de ma dégustation
et cela est assez agréable moi qui préfère des cigares avec du coffre.
Je suis dans une puissance forte, sans être exagérée, et qui
est assez rassasiante.
Une fois de plus, je pense que le pari est gagné avec cette
série 2018.
Ma dégustation du jour se portait sur un cigare de 15.24 cm
pour un cepo de 48/54/48
Cape : Maduro (Honduras)
Sous – cape : Corojo Original (Honduras)
Tripe : Corojo Original (Honduras)
La rareté des tabacs Corojo Original fait que ce cigare n’a
été commercialisé qu’à 30000 exemplaires dans le monde.
En conclusion : je voudrais rectifier une petite
erreur, d’après mes interventions sur Facebook, certains ont cru que j’avais
préféré l’édition de l’année passée mais pas du tout. Ce que j’ai voulu dire
c’est que cette édition m’a surpris par son mur de puissance qu’on escalade
d’un coup (un peu comme l’édition 2016) mais si je devais faire un
classement je dirais éditions 2018, 2016 et 2017
Le prix (aie, cela fait mal! Mais en se basant sur le
plaisir et sur le travail derrière cela le mérite) au moment de la rédaction de
cet article : 19.60 euros.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation