Maduro 1997
Si vous êtes fan de Macanudo,
arretez votre lecture et foncez dans une civette Partnership de STG, car il y a seulement 100 boites de cette
édition très limitée en Belgique.
Ma dégustation de ce soir se porte sur ce cigare au nom
particulier : Macanudo Vintage Maduro 1997.
Macanudo est certainement une marque que vous connaissez, avec sa
gamme Inspirado que l’on trouve chez
nous en Orange, Black et White.
Mais Macanudo c’est aussi la vallée de
Farmington au Connecticut (U.S.A), c’était un pari audacieux que d’y planter du
tabac il y a plus de 50 ans mais on peut dire que c’est un pari réussi avec
cette caractéristique d’un tabac assez sucré.
Vintage... il y a vintage et vintage, dans ce cas c’est la
feuille de cape qui est très ancienne et qui va donner une certaine rondeur à
la dégustation. Donc quand certains disent que les vieux cigares perdent de
leurs arômes, ils parlent d’un cigare que vous laissez longtemps dans votre cave
ou quand vous dénichez une boite que votre patron de civette a oublié sur une
étagère. Ce qui ne peut pas s’appliquer ici.
Maduro simplement parce que cette cape Broadleaf du
Connecticut est une cape maduro et enfin 1997 parce qu’elle a 21 ans de vieillissement.
Qui dit cape exceptionnelle, dit aussi bague particulière.
Ma dégustation du jour est dotée de deux bagues, une de pied assez classique
toute en noir, or avec un liseret rouge et qui porte les inscriptions MACANUDO
MADURO VINTAGE 1997 et le clou du spectacle une bague en métal argenté avec les
inscriptions MACANUDO MADURO VINTAGE. Assez originale cette bague, mais comment
la retirer sans abimer la cape du cigare ?
Je verrai cela plus tard, au moment voulu, en attendant j’ai
un beau cigare dans les mains avec sa cape sombre et de belles nervures. Je ne
tiens plus et décide d’enfin commencer la dégustation. Je coupe mon cigare et à
cru j’ai des notes de noisettes, de cèdre, de sucre et de poivre blanc.
L’allumage se fait normalement et c’est tout naturellement que je dépose mes
doigts sur la partie conique de la bague. La fumée est assez généreuse, la
cendre est blanche, légèrement grisée et compacte. Je fais un test de
rétro-olfaction et celui-ci est positif: ce cigare est vraiment bien équilibré.
Le coté sucré est rejoint par l’odeur caractéristique du
clou de girofle avant de muter en un côté plus mielleux avec des fleurs
fraiches (vous voyez ce que je veux dire, c’est fameux pot de miel avec du
trèfle ou de l’eucalyptus...).
Ma dégustation se poursuit au point que je suis presque à la
bague, alors que je fume assez lentement, je sens quand même que celle-ci
commence à chauffer au fur et à mesure que le point de chaleur s’en approche. Pour
la petite blague : cela est un bien
car la bague va se dilater légèrement et permettre ainsi de la retirer sans
abimer la cape. Plus sérieusement, c’est un risque cette bague métallique,
par ce que si le cigare gonfle légèrement avec l’humidité, la retirer va s’avérer
compliqué. Je pense que le mieux est de faire cette opération le plus
délicatement possible.
Lentement, ma dégustation arrive à sa fin avec des saveurs
d’amande. Je suis très satisfait du résultat.
Ma dégustation du jour portait
sur un cigare de 15.2 cm pour un cepo de 54.
Cape : Broadleaf
Connecticut (U.S.A)
Sous – cape : Honduras
Tripe : Nicaragua, Brésil, Rep. dominicaine
Conclusion : un cigare édition limitée pour les Partnership de STG, avec une bague originale
(en attente de brevet). Une dégustation qui a été bénéfique avec tout ce que je
cherche dans un cigare : complexité, équilibre, bien construit et du
caractère.
Le seul point qui me manquait était le décollage et le
vagabondage dans mes souvenirs. Mais comme dit un début de l’article, je vous
conseille de foncer le chercher, il y en a peu et il change vraiment des autres
Macanudo.
Prix au moment de la rédaction de cet article : 17.5
euros (rare chez STG, mais il le mérite amplement), je dirais un cigare pour
une grande occasion.
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