Mareva
Petit Corona
Il y a un peu plus de deux ans, que j’ai fumé mon premier
cigare de la Marque La Ley et depuis,
la gamme s’est agrandie avec le Laguito
Reserva 2015.
Mais ce soir, je déguste le petit poucet de la famille, le La Ley Mareva.
Vous me direz pourquoi faire un article sur celui-ci alors
que j’ai déjà longuement parlé de la gamme lors de sa sortie ? Simplement
par ce que je me suis aperçu qu’en deux ans, mon palais avait fortement changé
et que mes goûts avaient évolué. Si en 2016 je mettais le Mareva en dernier dans le trio, je dois avouer qu’aujourd’hui il
est passé devant le Robusto.
Comme d’habitude dans cette gamme, la cape est un véritable
petit bijou pour les yeux.
Pour cette dégustation, je décide de revenir au puncher, que j’avais abandonné depuis un
moment, car je devais dégazer trop souvent. Je pense aussi qu’un petit rappel
sur cet outil est nécessaire : il
faut tourner le punch pour couper un cercle dans la tête du cigare et pas comme
je vois souvent, pousser le puncher car vous risquez d’exploser la cape.
Je
craque une allumette et une belle flamme sort du pied qui s’allume
parfaitement.
Les premières bouffées me plongent dans le café crème avec
un soupçon de cuir tanné, ce qui me renvoie une fois de plus vers la forêt
boréale, quand j’étais en train de préparer la peau de chevreuil pour la
fabrication de mon tambour et que le mug de café fumant était placé à mes
côtés. Toujours dans mes souvenirs, je constate l’apparition d’un nouveau trio
de saveurs : poivre blanc, noix et vieux chêne.
La puissance de dégustation est graduellement en
augmentation, au point de dépasser le Robusto
de la même marque. Mais tout cela se fait harmonieusement et avec équilibre.
La cendre compacte est d’une couleur assez blanchâtre et me
donne l’impression d’être en parfaite fusion avec le corps du cigare qui ne
s’est pas encore consumé.
Je suis sous le charme de ce petit corona qui me permet de laisser vagabonder mon imagination et
d’avoir des souvenirs qui remontent à la surface.
Au début de cet article, je vous disais que mon palais avait
changé et cette dégustation du jour vient confirmer cette affirmation.
Elle portait sur un Mareva de 10.2 cm et un cepo de 44
Cape : Equateur Rosado Habano
Sous-cape : Esteli Nicaragua
Tripe : Esteli Nicaragua, Honduras et Top Secret
En conclusion : un très bon cigare qui a une palette de
saveurs assez classique, une finition parfaite aussi bien au visuel qu’au
fumage, la puissance monte graduellement vers son maximum (moyennement fort) et
qui porte bien la signature de La Ley
c’est-à-dire qu’une fois que le maximum est atteint, le cigare le garde jusqu’à
la fin.
Je pense qu’une fois de plus le travail de Didier et de A.J.
est récompensé par le plaisir que nous prenons lors des dégustations.
Prix au moment de la rédaction de cet article : 9.5 euros
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