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CAO Flathead


Steel Horse

Roadkill





Lors de la soirée découverte de la gamme, je vous avais parlé de deux modules : Bullneck et Apehanger. En 2017, celle-ci s’est étendue à deux modules supplémentaires : Roadkill et Handbrake.
La dégustation du jour portera sur le Roadkill. J’ai un cigare à la tête plate comme un cylindre, caractéristique de la marque Flathead, dont le corps est rond pour le différencier de la gamme classique.
La cape est sombre avec de jolis reflets brun et rouge, elle est assez huileuse et lisse, une bague imposante la décore.

Pour la déchiffrer, il faut revenir à la base de la gamme. Flathead Steel Horse a été développé par Rick R. à la demande des motards américains pour compléter la gamme qui s’adressait plus aux conducteurs de gros bacs comme on en voit aux States. Et le nom des modules se rapportent soit à une pièce de moto ou de voitures.
Ce cigare fait un peu exception puisqu’il est toujours lié aux bolides mais il traite un problème important le Roadkill.
Roadkill est le nom qui désigne l’ensemble des animaux morts par accident de la route. Toutes espèces animales confondues.




Pour revenir à la bague, elle est rouge et argent reprend CAO, Flathead, Steel Horse. Dessus on retrouve une trace de pneu et un rongeur écrasé, je pense à un possum (opossum) de Virginie.




Avant de passer à la dégustation proprement dite, laissez-moi vous parler un moment de la boite. Elle est comme le reste de la gamme c’est-à-dire principalement noire et argent avec un couvercle amovible que l’on peut mettre à la tête de celle-ci pour présenter les cigares et que les collectionneurs peuvent garder par la suite.
On y retrouve le même dessin que sur la bague à l’exception de la trace de pneu. Elle se compose de 18 cigares emballés individuellement dans une boite en carton. Rick a pensé à tout, même à ce que les motards puissent facilement glisser leurs cigares dans les sacoches des motos quand ils partent en randonnée.

Après toutes ses réflexions, je peux enfin couper un morceau de cette tête plate et aspirer sur mon cigare, je sens du poivre et une bonne odeur d’étable.
L’allumage est parfait, le tirage est aisé.
En premier j’ai assez bien de poivre rouge avec une pointe de toast, de chocolat, de foin et de cèdre.
Petit à petit le poivre va s’atténuer pour donner vie à une saveur crémeuse enrobée de chocolat noir. Un moment une pointe d’anis vient titiller mon palais.
Sans crier gare, le poivre fait son grand retour mais il est devenu noir cette fois et accompagne le humus, la noisette, le foin et le cuir.




Je trouvais la dégustation des deux autres modules un peu légère, ici j’ai l’impression d’avoir plus de force, plus de puissance. Cela est certainement apporté par la diminution du cepo.
Il ne faut pas grand-chose pour que je me laisse emporter dans le documentaire qui accompagne mon moment de plaisir : Seul face à l’Alaska.

Ma dégustation du jour portait sur un cigare de 14 cm pour un cepo de 54, nette différence avec son grand frère Bullneck qui fait un cepo de 66, il a une composition de terroir assez variée :

Cape : Habano Grueso (une exclusivité pour CAO, qui pourrait être classée dans Oscuro) Connecticut USA
Sous-cape : Arapiraca (Brésil)
Tripe : Rép. dominicaine, Honduras, Nicaragua

En conclusions : un cigare de balade ou de détente que je prendrai volontiers lors d’une balade en forêt. Je le trouve vraiment plus intéressant que les Apehanger ou Bullneck.
Nous sommes dans une gamme de STG donc ce robusto est en dessous de 10 euros puisqu’il est vendu (au moment de la rédaction de cet article) 8.5 euros.
Pour ma part j’y reviendrai et je ne peux que vous conseiller de le tester et pourquoi pas en avoir un ou deux dans votre sacoche de moto pour un trip en essayant d’éviter trop de Roadkill (dans son sens animalier).

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