Goliath
Un classico de foot, cela demande quelque chose de colossal,
c’est pourquoi le test de ce jour sera un puro Nicaragua d’un cepo de 80. Oui
chers lecteurs, vous avez bien lu, 80, ce qui fait plus de 3 cm de diamètre.
Je me dis que vu son diamètre, je ferais bien de le couper,
et là je me heurte à mon premier problème : je n’ai pas de coupe-cigare assez
grand pour ce diamètre.
Je ne vois qu’une solution : l’emporte-pièce, en
plusieurs fois. Je ne sais pas si c’est mon sang irlandais (d’une vie
antérieure), mais après avoir terminé mon ouvrage, l’ouverture effectuée dans
la tête de mon cigare ressemble à un trèfle !
Je peux donc craquer mon allumette, et allumer mon cigare en
me demandant « Vais-je être comme David et terrasser ce Goliath ? ».
Je commence à me brûler les doigts quand je constate qu’une allumette,
cela ne sera pas suffisant pour ce terrible module. J’en rallume donc une
deuxième… cette fois c’est parti, le pied de mon cigare est entièrement rouge.
Une fumée abondante remplit la pièce, je suis aussi dans une
palette de saveurs assez épicées : du poivre noir, du réglisse, du chêne
avec un peu de douceur de fèves tonka et de cacao. Le tout dans un bon
équilibre et une puissance assez élevée.
Après seulement 33 minutes, je dois dégazer et ce véritable
chalumeau pourrait faire concurrence aux hauts fourneaux de la région
liégeoise. Je mets cela sur mon trèfle de départ qui réduit la zone de tirage.
Mais ça va, mon cigare n’a rien perdu de ses saveurs.
101 minutes après l’avoir allumé, alors qu’il reste encore à
fumer un bon 3 cm, je dépose ma vitole. Je n’en peux plus, pas que celle-ci
soit mauvaise ou trop puissante mais son diamètre donne mal à la mâchoire à la
longue. Pour la petite histoire, ma fille avait dit quand elle m’a vu sortir
l’engin de ma cave : Papa même avec
ta grande G…, tu n’arriveras jamais à fumer cela.
Voilà une dégustation particulière d’un cigare puros
nicaraguayen de cepo 80 pour une longueur de 15.2 cm
En conclusion : je suis heureux de l’avoir dégusté et
testé mais je n’y reviendrai plus car s’il est équilibré et puissant (8/10), il
n’apporte pour moi rien de plus que le Toro Gordo. Le deuxième problème que
j’ai rencontré par ailleurs, c’est le fait de prévoir un cendrier grand assez
pour ce genre de cepo...
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation