Indian Motorcycle 1901
Gordo
Maduro
Je reviens avec ce cigare de la légendaire marque
concurrente à Harley Davidson. Un premier grand changement par rapport à mon
article sur le Toro Habano, c’est que maintenant la gamme est disponible, en
exclusivité, à la Casa Del Puro Dominicano de Benjamin Manca (Mons).
Ce soir je m’attaque à la version Maduro.
J’ai une cape très sombre, de belle construction, ornée de
la même bague que la version Habano. Si vous êtes intéressés par les
explications sur la marque ou sur la bague je vous conseille de consulter
l’article déjà cité plus haut.
Je coupe un morceau de la tête, et à cru il me semble avoir
un bon tirage avec un peu plus de puissance que l’autre gamme. Je craque
l’allumette et je l’apporte au pied qui s’embrasse rapidement.
Dès les premières bouffées, je suis dans une bonne dose de
cèdre, avec un côté floral et terreux.
Un peu de café fort, de cumin et de vieux cuir tanné
viennent compléter le tout. Ce package de saveurs est subtilement distillé
entre les effluves de poivre rouge.
À ce stade, il me correspond mieux que le Habano, même si
vers la moitié il perd un peu de sa puissance par l’apparition d’une saveur de
pain cramique au beurre. Cette sensation, des plus agréables, est de courte
durée car je repars vers du corsé.
Je sens que j’ai besoin d’un
truc de ouf pour accompagner mon moment de détente, je lance donc le film BURT MUNRO, cette légende néozélandaise,
qui a battu un record du monde avec son indian.
Et pendant qu’Anthony Hopkins file à vive allure, je
poursuis ma dégustation tranquillement.
Je suis maintenant à peu près au niveau de la bague, et il n’y a pas de grands changements dans
les saveurs, il reste assez linéaire mais cela ne me dérange nullement car
j’aime un cigare qu’on fume du début à la fin.
J’ai partagé une des deux dégustations avec un Whisky Robert
Burns, ma façon de fêter la Burns Night : je dois dire que le mélange était
assez captivant, mais je doute qu’il tienne la route avec un plus tourbé.
Ma dégustation du soir à une longueur de 15.24 cm pour un
cepo de 58.
Cape : Equateur H2000
Sous-cape : Rep.
dominicaine
Tripes : Rep.
dominicaine (avec un pays d’Amérique du Sud gardé secret pour le liguero, je
soupçonne le Nicaragua)
En conclusion : je regrette vraiment de n’en avoir pris
que deux car il est nettement supérieur à la gamme classique du point de vue de
la puissance. Il mérite d’être dégusté rien que pour se tenue de bouche. Je
vais vite retourner à Mons!
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