La Aurora
107
Cosecha 2006
Directement arrivé de l’aéroport de Punta Cana, ce cigare
reposait depuis un moment dans ma cave.
La Aurora, dont la gamme Untamed est commercialisée chez
nous par Agio, est une société fondée en 1903 et qui depuis ne cesse de
s’agrandir dans différents milieux comme les cigares, la cigarette avec un
accord de Phillip Morris ou encore la bière Présidente.
C’est en 2010 que sort la gamme 107 pour marquer le 107ème
anniversaire de la société.
Mon cigare est une édition limitée de la gamme avec sa
dénomination Cosecha 2006, récolte 2006, on peut donc penser que ce sont de
vieux tabacs d’au moins 4 ans qui rentrent dans sa composition.
J’ai une cape assez claire et rugueuse, elle est pourvue de
deux bagues, toutes en rouge et or. La première est je dirais classique puisque
le lion est devenu symbole de la marque depuis 1926. On y retrouve en plus de
celui-ci LA AURORA 107, Faits main en République dominicaine, les fameuses pièces
en or et sur le côté une simple inscription : Serie 107 anniversario. La
deuxième porte COSECHA 2006.
Je coupe mon cigare et à cru cela commence très mal : du
sel, du sel et encore du sel.
L’allumage se fait normalement, le tirage est bon et la
combustion semble parfaite.
Lentement j’ai un adoucissement du sel et je rentre dans une
douceur ouatée avec du café crème et du popcorn. Je me demande si je suis en
dégustation d’un cigare ou au Kinépolis avec un grand sceau de popcorn. Puis
mon cigare prend un long virage et il distille des saveurs de chêne, cassonade,
et une sensation de fumé. Je pourrai même y retrouver un peu de tourbe. Je suis
dans une valse de saveurs car au niveau de la bouche, langue, palais, il n’y en
a pas une seule qui reste en place. Cela est assez surprenant, surtout qu’il
vire en bonbon à l’acide citrique de mon enfance avec un retour du sel. Ouf
j’ai franchi sans encombres ce cap délicat, j’étais à deux doigts de déposer
mon cigare.
Je vais commencer le dernier tiers, quand une retouche de la
combustion s’impose, et que le popcorn refait son apparition. Ainsi qu’un côté
plus fruit secs.
J’ai un cigare de 12.7 cm pour un cepo de 54
Cape : Habano Equateur
Sous-cape : Mata Fina (Brésil)
Tripe : Nicaragua et Rép. dom.
En conclusion : Beurk, un cigare qui est bien construit
et qui donne un carrousel de saveurs, malheureusement celles-ci ne rentrent pas
dans le panel de ce que j’apprécie. Ce cigare reste aussi trop doux pour moi.
Et puis ce passage sel-acide citrique est trop pour moi. Maintenant si vous
aimez voyager au Palais des Saveurs, si vous appréciez le côté friandises
salées ou le bon vieux popcorn, je vous le recommande.
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