Nicaragua Fogata Toro
Encore un Avo, oui je suis vraiment fan de cette marque.
Ce soir, je déguste un cigare dont son fabriquant a favorisé
un blend complexe du Nicaragua.
En plus avec son nom Fogota qui peut se traduire par feu de
camp, je ne peux qu’être attiré.
La cape est lisse et brillante, elle est rehaussée par deux
bagues colorées, la première je ne vous la présente plus c’est la
traditionnelle de chez Avo avec en supplément sur fond orange l’inscription
Nicaragua, la deuxième quant à elle est rouge et porte l’inscription Fogata.
Je démarre ma dégustation, en coupant un morceau de la tête
et à cru je sens du cuir, l’allumage se fait de façon parfaite avec une très
bonne combustion.
Dans les premières bouffées je suis surpris de ne pas avoir
plus de poivre que cela, j’ai du cèdre, du toast et du sel qui viennent
tapisser l’intérieur de ma bouche.
Ce début de dégustation me fait penser à un moment de
partage de douceur et de pâtisserie, c’est vraiment le tea time.
Je suis ± au milieu quand mon cigare prend un peu plus de
puissance, le poivre est bien là cette fois, mais il est enveloppé de douceur
et d’une légère fraicheur qui lui donne un côté acidulé. Il n’en faut pas plus
pour qu’il m’emporte vers de lointains souvenirs entremêlés de feux de camp, de
discussions entre potes, de cérémonies sacrées. Je me revois dans différents
endroits où je me suis senti détendu et dans une bonne énergie, et accompagnés
de frères : au bord de la piscine de Jamal, dans le fumoir de David ou le
bar à whiskys de Roch.
Si je compare aux anciennes méthodes de construction, je
dirais que le 3ème tiers dégage toute la fougue de ma volute du
soir, comme si on venait de remettre une buche sur le feu, et qu’elle crépite
allègrement.
Le noyau de poivre, qui a viré au rouge, est entouré
d’électrons de cannelle, de caramel, de café crème, de sel et de sucre.
Avo Uvezian disait avoir confectionné ce cigare pour
partager des moments inoubliables et intimes avec ses amis les plus proches. Je
pense que c’est tout à fait cela : c’est un cigare qui est fait pour la convivialité.
J’ai un cigare de 15.2 cm pour un cepo de 54
Cape :
Habano 2000 Claro, Equateur
Sous-cape :
Negro San Andreas, Mexique
Tripe : Esteli Ligero (Nicaragua), Condega Visus
(Nicaragua), Yamasa Visus, Piloto and San Vicente Ligero (Rep. Dom)
En conclusion : je pense que c’est le premier cigare
que je n’ai pas envie de fumer avec n’importe qui ou n’importe où. Il peut être
un cigare du matin avec un cappuccino ou un thé, comme il pourrait être le
cigare d’un moment de relaxation avec une bonne bière brune. Comme je suis plus
fan de blonde, je l’ai pris avec une Tripel Karmeliet, son côté crémeux et
citronné s’est parfaitement associé avec le cigare.
Emballé par celui-ci, j’ai voulu le partager avec mon club
cigare lors d’une réunion en petit comité.
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