EL 2017
Qu’est-ce que donc ce Liberty ?
Voilà ce que nous dit la fiche technique :
Lancée en 2002, l’édition limitée Camacho Liberty est
devenue un incontournable pour les collectionneurs et amateurs de cigares
audacieux qui n’ont pas froid aux yeux. Depuis ses débuts, cette édition
spéciale lancée chaque année juste à temps pour le 4 Juillet – Jour de
l’Indépendance des Etats-Unis – est une invitation à célébrer la naissance des
États-Unis. La conception de chaque cigare Liberty débute 12 mois avant que le
tabac n’arrive sur la table à rouler, la sélection finale reposant sur les
meilleurs concepts d’assemblage développés durant l’année écoulée. Les cigares
sont ensuite roulés et laissés à reposer pendant plus de 6 mois.
J’ai donc un EL fabriqué en 67000 cigares, 50000 pour les
States et 17000 pour l’Europe.
Je dois avouer que je suis assez scotché par la présentation
raffinée pour ce cigare, puisqu’ils sont emballés individuellement dans un
coffre en cèdre avec un couvercle coulissant. Lorsqu’on ouvre le couvercle, on
découvre que le cigare est encore emballé dans un papier (que je classerai
entre le papier kraft et le papier de soie).
Sur le couvercle on trouve les inscriptions : LIBERTY
et entre 20 et 17 CAMACHO, fait main au Honduras. Chaque édition du Liberty a
son logo et si l’édition 2014 mettait l’aigle américain en valeur, celle-ci est
plus axée sur le 15ème anniversaire de la série et les étoiles à 5
branches du drapeau américain (pour la petite histoire sur le drapeau, il y en
a 50 pour les 50 états des U.S.A.).
Sur le côté de cette boite, un avertissement en argenté sur
fond noir, celui-ci reprend les mêmes inscriptions que sur le couvercle mais en
plus m’apprend que mon cigare est le 3033 sur 17000.
Édition anniversaire oblige, sous le couvercle à côté de mon
cigare je trouve un pin’s qui reprend le logo de la série, il prendra place sur
ma casquette Camacho.
J’ai une cape assez sombre, huileuse et qui est rehaussée
par les couleurs noire et argentée de la bague. Celle-ci est assez simple
puisqu’elle reprend le logo. Sur la droite de celui-ci de nouveau LIBERTY et
entre 20 et 17 CAMACHO, fait main au Honduras. Mais une inscription
supplémentaire attire mon attention : 15 années de puissance.
Il est temps de passer à la dégustation, je coupe donc un
morceau de la tête de ma vitole et fais 2-3 aspirations avant de l’allumer,
principalement pour le tirage car je trouve, mais c’est mon humble avis, que
les arômes à cru sont faussés puisque la chaleur va les modifier.
Mon cigare s’allume de belle façon, le tirage et la
combustion sont simplement parfaits.
La fumée est dense, au point que malgré le froid extérieur
je dois aérer la pièce, elle est aussi surprenante par sa teneur en bouche.
Dès les premières bouffées je suis dans le poivre blanc
(caractéristique du terroir nicaraguayen), je retrouve aussi du caramel, du
foin et du paprika.
Je suis assez surpris par la sensation de sel qui ressort de
ma vitole, moi qui mange régulièrement sans sel j’ai l’impression d’être devant
un paquet de frite du Mc Do, heureusement pour moi cette sensation disparait
assez rapidement pour faire place à un aspect plus crémeux, plus mielleux. Je
passe un très bon moment, avec cette dégustation qui m’emporte dans une autre
galaxie, celle des personnages de Marvel et une envie de visionner un Captain America me passe par la tête, me
voici donc devant l’écran que je vois au travers de mon écran de fumée. Un
moment, une autre sensation m’interpelle. Mon film tourne dans le vide car il y
a longtemps que je suis à Londres, assis à Trafalgar Square et en dégustant une
gourmandise So British : une fine
feuille de chocolat noir fourrée à la crème de menthe.
Je termine ma dégustation du soir avec un bon goût de
réglisse.
J’ai un cigare Toro de 15,24 cm pour un cepo de 54, une
nouveauté pour la série Liberty.
Cape : Equateur Habano
Sous-cape : Honduras
Tripe : Nicaragua, Rép. dominicaine
En conclusion : lors d’une de mes dégustations, j’ai
fumé assez vite comme cela m’arrive parfois, et je n’ai pas dû dégazer une
seule fois ma vitole, pas un seul moment d’amertume. C’est assez rare que cela
mérite d’être signalé.
Il faut aussi se rendre à l’évidence, ce cigare est une
édition luxueuse (coffret, papier, pin’s) et malheureusement cela se paye, mais
ce n’est pas au détriment du cigare. Je pense aussi qu'il est regrettable que
le nom Camacho soit repris sur ce cigare, car les anti-Camachos, qui sont
nombreux, risquent de ne pas franchir le cap et de déguster ce cigare. C’est
dommage car ils passeront à côté d’un super bon moment. Je pense que je vais en
reprendre un pour la fin d’année calendrier.
Prix au moment de la rédaction de cet article : 18,70.
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