Drew Estate
Une nouveauté sur notre marché et quelle nouveauté puisqu’il
s’agit du premier cigare fait main aromatisé : la gamme Larutan en
comporte plusieurs mais ce root est aromatisé moka cappuccino.
Assez surprenant mais quand on sait que les cigares machines
aromatisés sont sur le marché depuis 15 ans et que maintenant ils sont devenus
n°1 de la vente mondiale, je me dis, pourquoi pas ? Je sais que la
majorité d’entre nous fument pour avoir le goût du tabac en bouche mais peut être
que certains fumeurs vont être attirés par cette saveur particulière. Le
procédé est assez flou sur le net, je pencherai d’après mes lectures plus vers
une infusion de l’arôme qu’une injection.
La dégustation de ce soir sera faite conjointement par mon
ami Angelo S. ainsi vous serez gâtés chers lecteurs puisque vous aurez deux
avis cette fois.
Allez go pour le test. Le design de la boite ainsi que de la
bague ressemblent étrangement à la gamme Natural, c’est normal puisque le blend
de mon cigare est identique au Natural, on y a juste ajouté l’arôme. Et vous
aurez compris que Larutan est le mot anacyclique de Natural.
J’ai une cape qui est dotée de deux bagues, la première est
de couleurs rouge, noir, blanc et or. On y retrouve en lettres blanches
LARUTAN, ce mot repose sur une grande feuille dorée, dessous on retrouve drew
estate. Et enfin le bas de la bague reprend sur fond noir et toujours en
lettres dorées : HANDMADE, ESTELI, Nicaragua.
La bague de pied est dans les mêmes couleurs et on y
retrouve l’inscription ROOT.
Le pied de mon cigare a aussi une particularité puisqu’il
est wild, donc il n’est pas coupé net, les feuilles sont légèrement en vrac.
Une petite coupe et en route vers une nouvelle sensation :
à froid déjà j’ai une impression de café crémeux et de terre riche.
L’allumage se fait normalement et le tirage est bon.
Une fumée dense se dégage de mon cigare et je pense que je
vais passer un très bon moment car tout se prête pour un décollage immédiat,
mais pour cela il aurait fallu passer au-dessus de cette … de vanille. Elle est
omniprésente et recouvre toutes les autres saveurs, même si par de très faibles
moments je retrouve le café, le cèdre. Pour le reste au secours, je suis gavé
de vanille (dans l'arôme moka cappuccino, la crème prend vraiment le dessus)
Je dois me faire violence pour aller à la fin de ma
dégustation.
J’ai un cigare de 12.7 cm pour un cepo de 55
Cape : Cameron Maduro
Sous-cape : Nicaragua Esteli
Tripe : Haiti, Syrie, Mexique, St James Parish
(Louisiane), Turquie et Nicaragua
En conclusion : je n’ai rien à redire sur ce cigare
concernant la finition ou le tirage ou encore la combustion : tout était
parfait lors des tests. Par contre
personnellement ce que je recherche dans un cigare c’est l’odeur du tabac, le
goût de la feuille qui se consume lentement, les sensations qui me rappellent
des souvenirs… et en plus je déteste tout ce qui a trop de vanille. Donc pour
ma part cela restera un one shoot.
Les conclusions d’Angelo : c’est un cigare qui te rend schizophrène... d’un côté le cigare est
assez équilibré et on sent bien les terroirs qui le composent, force moyenne 6,
tirage régulier...me fait penser au Fire Cured le côté fumé en moins... mais
d’un autre côté même si au début le goût vanille est surprenant mais ne prend
pas encore le dessus, à la longue on ne goûte plus que la vanille... ce qui
pour moi était trop. Je me suis même dit « bon! Quand est-ce que le cigare se
termine? »
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation