Rick Rodriguez & Alex Svenson
Qu’on aime ou pas leurs cigares, il faut
reconnaitre qu’en Belgique les magasins PartnerShip sont gâtés et soutenus par
la firme car non seulement ils reçoivent des informations régulières de la part
de Thierry S. et Ronny V. mais en plus STG organise régulièrement des
meetings d’affaires pour leur donner les bagages pour satisfaire au mieux les
clients et répondre à leurs questions donc par la même occasion, nous, les
consommateurs, sommes gâtés également.
Ce soir, alors qu’il était en route vers InterTabac
Dortmund, c’est Rick Rodriguez (Cigar Master and Ambassador of CAO) qui nous
fait le plaisir de venir nous éclairer sur It’s
my job.
Mais comme toute soirée
réussie à son guest-star, nous avons eu le privilège d’écouter en première
partie Alex Svenson, Ambassador Brand Diesel.
Ce dernier nous a
expliqué que son but principal était de trouver la complexité qui correspond à
la demande des amateurs des cigares Diesel. J’ai eu l’occasion de discuter ensuite
avec lui, et il est bien conscient qu’il y a une grande différence entre le
marché américain et européen surtout dans la taille des modules c’est pour cela
qu’après discussions avec Piet V. ils ont décidé de commercialiser 4 modules chez
nous. Mais je suis certains qu’ils ne vont pas en rester là et que nous aurons
d’autres surprises.
Une fois la salle bien chauffée par Alex, c’est Rick qui a pris la parole.
Une fois la salle bien chauffée par Alex, c’est Rick qui a pris la parole.
It’s my job, rien que par ses mots, on sent la passion que celui-ci a pour le métier
qu’il pratique.
Je ne cherche pas à faire un Grand Cigare mais un cigare qui va plaire à un maximum de personnes aussi bien l’amateur qui va manger un poulet, que celui qui fume en compagnie d’amis ou le cigare fumé au coin du BBQ ou encore lors d’un diner d’affaires… Pour cela il faut de la patience, un minimum de 2-3 ans, mais aussi des tests, des essais.
Je ne cherche pas à faire un Grand Cigare mais un cigare qui va plaire à un maximum de personnes aussi bien l’amateur qui va manger un poulet, que celui qui fume en compagnie d’amis ou le cigare fumé au coin du BBQ ou encore lors d’un diner d’affaires… Pour cela il faut de la patience, un minimum de 2-3 ans, mais aussi des tests, des essais.
Mon travail consiste à
trouver l’assemblage qui va convenir. Il n’y a que trois paramètres qui vont
donner la saveur au tabac : le temps, la plante et le sol.
- Le temps : le soleil est important. Il y a deux façon de cultiver le tabac shade-grown (tapado) : cultivées sous une bâche qui les protègent du soleil ou en serre, ou sun-grown, les feuilles sont exposées au soleil. L’humidité de l’air va jouer aussi et les pluies. Par temps, je veux parler aussi de laisser murir le tabac et de le couper au bon moment. Si on coupe trop jeune, il sera plus acide et de moindre saveur, trop tard il va exploser dans les saveurs mais perdre de sa puissance. Tout est une question d’équilibre. Il faut aussi gérer les différentes récoltes car si ma tripe est prête à être coupée au Nicaragua mais que mes capes ne sont pas prêtes au Brésil, il faut s’adapter à la situation, comment ? Surement pas en coupant trop vite au Brésil mais en stockant dans les meilleures conditions les feuilles déjà coupées à maturité. Je peux aussi peut-être retarder de quelques jours la coupe, à ce moment le tabac doit être surveillé de très près.
- La plante : du tabac c’est du tabac me direz-vous et bien pas spécialement. On a dans le tabac comme un souvenir génétique des graines originelles. Et une graine ne va pas donner la même plante qu’une autre.
- Le sol : celui-ci va servir de nourriture à mon tabac donc il est évident que sa richesse va influencer mon tabac : un tabac cultivé près des volcans du Nicaragua n’aura pas les mêmes saveurs que celui planté dans la forêt amazonienne.
Mais la perception que
vous allez avoir de mes cigares va aussi dépendre de vous, si vous mangez un
poulet, c’est fade un poulet donc vous allez l’épicer (NDA pour la petite
histoire, un peu avant la soirée Rick a publié sur sa page Facebook que nous
devions adorer les frites car à chaque repas on lui en servait avec de la mayonnaise,
je pense que quand il est aux States, il mange du poulet), puis vous allez
fumer un cigare et dire Waow, il est poivré et relevé. Quelques jours après,
vous refumez le même cigare, et là vous vous dites : mais ce n’est pas le
même cigare, où sont les épices ?
On devrait tenir compte
de cette remarque pertinente je pense particulièrement au souper club cigare où
généralement on prend un cigare un peu plus corsé après le repas. Voilà
pourquoi j’insiste aussi sur le fait qu’il faut faire plusieurs tests d’un même
cigare pour s’en faire un avis convenable.
La soirée s’est poursuivie
avec quelques plateaux apéritifs chauds et froids, quelques boissons et de
longues conversations dont une qui me tenait à cœur : un cigare linéaire
ou pas ? Mais mes chers lecteurs laissez-moi faire durer un peu le suspense
et vous en parler dans un prochain article.
Rick n’est pas venu les mains vide puisque très prochainement dans vos civettes vous trouverez deux nouveaux modules de CAO PILON, un Toro et un Torpedo.
Rick n’est pas venu les mains vide puisque très prochainement dans vos civettes vous trouverez deux nouveaux modules de CAO PILON, un Toro et un Torpedo.
D'autres photos sur ma page Facebook, merci aux photographes Yves D. et à Rita L.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez ici, vos commentaires, retour sur l'article et/ou la dégustation