Amercan Bud

Budweiser

Non Alain C. Alec Bradley n’est pas le fabricant de la Budweiser mais le AB sur les canettes est bien pour la brasserie Anheuser-Busch qui a introduit en 1876 la Budweiser, qui deviendra rapidement la bière premium considérée comme la première marque de bière nationale aux États-Unis.

Beaucoup d’encre a coulé autour de cette bière : pour commencer ils sont toujours en litiges juridiques avec une société tchèque pour plagiat de recette et autres discordances. En janvier 2013, Budweiser Budvar a gagné 89 de ses 124 procès avec Anheuser-Busch et huit se sont terminés par une conciliation.

Ensuite la firme américaine, pour réduire les coûts de production, fait brasser sa bière au Canada. Cela demande un changement de norme car au Canada pour avoir l’appellation bière, la boisson doit faire minimum 5°. Cela a aussi la particularité d’énerver les canadiens amateurs de bières car ils voient d’un très mauvais œil l’arrivée de la Bud qui va rentrer en concurrence avec la Bleue Labatt. En 2003, lors de mon voyage au Québec, il était mal vu de préférer une rouge américaine à une bleue canadienne.

En 2012, le John Labatt Centre, une salle omnisports de London (Ontario) nommée ainsi en l’honneur de John Kinder Labatt, est rebaptisée Le Budweiser Gardens  

Même si maintenant les brasseries Anheuser-Busch et Labatt ont fusionné, la concurrence est toujours rude sur le marché canadien, un peu comme chez nous la Jupiler et la Stella.

Comme beaucoup de grandes brasseries, la marque sponsorise des évènements sportifs comme Nascar, la FIFA, la NLF ou encore la FA CUP.

Pour la petite histoire, ils ont été les premiers à utiliser le fameux slogan Whassup en 1999 dans une campagne publicitaire. Depuis, celui-ci a été repris dans le monde entier par la jeunesse et parodié un tas de fois.

Comme entreprise américaine, il joue aussi beaucoup sur le patriotisme et avec l’aide de Folds of Honor et Adam Driver, depuis 2011, ils ont accordé des bourses d'études à plus de 2 000 familles d'anciens combattants tombés ou blessés aux combats, et ils honorent aussi ceux qui ont sacrifié une partie de leur vie pour leur pays en distribuant des bourses de changement de vie. Leur slogan : honneur à ceux qui protègent notre liberté de rêver.

Malgré que cette bière n’a pas un grand succès en Europe, elle est à ce jour toujours la deuxième vente mondiale après la bière chinoise Snow.

J’ai donc une canette de 33 cl de 5° d’alcool, qui est une bière premium donc malgré son faible taux d’alcool ce net pas une pils, puisqu’elle a subi une deuxième fermentation. Elle est composée de houblon, de malt d'orge et de riz.

De plus, contrairement à une majorité de bières de ce type ou de pils, elle n’est pas filtrée mais clarifiée sur un lit de copeaux de hêtre.

Heureusement, mes hôtes du jour l’avaient bien refroidie car cette bière doit se boire très froide.

La mousse est généreuse et accroche bien au verre, la bière d’une couleur jaune fournit une sensation de bien remplir l’estomac.

Mais malheureusement, elle manque cruellement de saveur. Malgré cela elle assez rafraichissante et correcte sans plus.

Son coté pipi de chat cache son taux d’alcool et pourrait donc pousser à exagérer, ce qui a le désagrément de me donner une grosse barre au réveil.

Et pour reprendre Renaud j’ai l’impression que j’ai l’armée rouge qui défile au pas cadencé dans la tête. Un comble pour une bière américaine.