Encore un monstre sacré
de ma jeunesse qui s’en va rejoindre le paradis des fumeurs et rejoindre ses
amis Dean Martin et Louis de Funès.
Jerome Levitch, connu
sous le nom de Jerry Lewis, a marqué des générations par ses talents d’humoriste,
acteur, producteur et réalisateur de cinéma.
Il y a même eu une bande dessinée
qui parlait de lui.
Il est né le 16 mars 1926
à Newark dans l'État du New Jersey, aux États-Unis, de parents russes et juifs.
S’il était fumeur de
cigarettes, il est reconnu comme amateur de cigares, généralement des gros
boulons comme beaucoup d’américains.
Il est impossible de ne pas se souvenir
de ce gag dans le film le Zinzin
d’Hollywood.
Ou encore dans un pitre au pensionnat.
Quand j’étais jeune, on
passait ses films aux cinémas Crosly ou Carrefour, je me rappelle les fous rire
dans les salles avec 1958 : Trois bébés
sur les bras, Parachutiste malgré lui ou
Docteur Jerry et Mister Love.
Jerry Lewis était aussi
un grand amateur de golf, ce qui lui a fait dire un jour : Le businessman américain
est un monsieur qui, toute la matinée, parle de golf à son bureau et qui, le
reste de la journée, discute affaires sur le terrain de golf.
Mais derrière les caméras, les cigares et
le golf, cet homme avait un grand cœur qui se donnait à fonds dans les causes
qu’il croyait juste.
En 1966, Il fonde le téléthon annuel qui récolte des fonds
pour la dystrophie musculaire, il en fera l’animation jusqu’en 2010. Sous la
guidance de Monsieur Lewis, cette soirée télévisée rapportera 2,45 milliards de
dollars pour la recherche et les malades.
Ce projet de récolte de fonds, il le
commence en 1952 avec son ami et partenaire de l’époque Dean Martin mais cela
se fait par des appels épisodiques aux dons souvent lors d’émissions radio au
moment de Thanksgiving. En 66, les organisateurs sont obligés de changer la
date et de mettre sur pied la première émission télévisée lors du weekend de la
fête du travail car c’était le seul créneau de libre. Contre toutes attentes,
cela fût un succès, il a même fallu que Jerry Lewis monte sur une échelle pour
ajouter à la craie un 1 devant le compteur à six chiffres qu’on leur avait
prévu. Son engagement lui vaudra plus tard un prix Nobel de la Paix.
Le 6 décembre 1987, il
apporte son soutien à l’association française contre les myopathies et présente
le 1er Téléthon en France, diffusé sur Antenne 2. Encore un formidable succès.
Il terminera sur ces phrases : Je
veux dire à tous les Français que pour la première fois dans l’histoire de la
France et de cette maladie, le peuple français a donné de l’espoir. Soyez fiers
d’avoir apporté de l’espoir à ces enfants. Nous espérons vous revoir l’année
prochaine.
Jerry Lewis a souvent été
imité par Darry Cowl, Michel Leeb… Mais pour moi il n’a jamais été égalé.
Le rire faisait partie de
sa vie : Cela
vous gardera en vie pendant 10 ans supplémentaires si vous riez une fois par
jour : soit provoquez-le, soit regardez le laboratoire le plus fougueux du
monde, le public.
La seule ombre est son film Le jour où le clown pleura, en gros cela
raconte l’histoire d’un clown qui se retrouve dans un camp de prisonniers
politiques pour s’être moqué d’Adolf, le camp à côté est peuplé de jeunes
enfants juifs. Le clown va commencer par les distraire à travers les barbelés,
puis il les accompagnera vers les douches et finira par y rentrer lui-même pour
leur offrir un dernier spectacle hilarant. Jerry Lewis a souvent été
contradictoire sur ce film ; un jour il disait que c’était une réussite,
un jour il regrettera de l’avoir si mal fait… Il faudra attendre pour se faire
sa propre idée sur ce rôle surement marqué par ses origines.
Deux ans avant son décès, Jerry Lewis avait
en effet cédé les précieux négatifs du film à la Bibliothèque du Congrès, à la
condition de ne pas les dévoiler avant 10 ans.
Les gens me détestent parce que je suis un talentueux génie multifacettes.
Au revoir l’artiste et merci
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