C’est lors d’une visite chez JPP cigares (La Louvière) que
j’ai découvert cette nouvelle vitole sur le marché belge, il fallait donc que
je teste.
J’ai un cigare donc la cape, sombre et huileuse, est décorée
d’une grande bague où se marie vert, rouge, blanc ainsi que diverses
inscriptions : RP entouré d’un cercle, SUPER (vert) LIGERO (blanc) et dans
un ruban (rouge) EL PARAISO HONDURAS, l’endroit de l’installation de l’usine de
Rocky Patel.
Je répète le cérémoniel habituel en commençant par couper un
morceau de la coiffe de ma vitole et aspire un bon coup.
Cette démarche me donne déjà quelques indications
intéressantes sur le tirage qui sera souple et ample sans être trop facile, je
découvre aussi un cigare assez fruité ce qui est assez rare pour moi.
Une allumette et mon pied de cigare rougit de plaisir, les
premières bouffées me donnent une sensation de bon terreaux organique, celui
d’une terre bien grasse après une pluie abondante mais de courte durée. J’ai
aussi le café qui me plonge dans mes souvenirs quand ma grand-mère m’en faisait
croquer des grains après une médecine à base d’ail.
Le bois de cèdre et son odeur bien particulière est aussi de
la partie rejoint par la suite par le poivre blanc.
Mon gordo, de plus en plus intense, délivre maintenant du
chêne, comme cette odeur lorsque les buches s’embrasent lors d’un feu de Sweat
Lodge. Le poivre blanc varie aussi vers un poivre de cubède, celui-ci est aussi
persistant que le rouge mais plus fin sur le palais.
J’aime ce cigare et sa richesse soutenue, je suis parti de
fruits rouges pour arriver à l’épicé.
Il a tout ce que je recherche dans une dégustation : la
puissance, de la longueur en bouche et il éveille chez moi des souvenirs. Je
vous conseille d’ailleurs de prendre le temps de vous poser sur la Terre Mère
pour le fumer et jouir pleinement de tous ses secrets.
Je voudrais revenir un moment sur son nom Super Ligero
Sixty, Super car dans la tripe, nous retrouvons un triple ligero de deux pays
différents et Sixty car il fait 6 inches sur 6O.
J’ai un cigare fabriqué en Honduras de 15,24 cm pour un cepo
de 60
Cape : Honduras Habano
Sous-cape : Nicaragua
Tripe : Nicaragua, Costa Rica
En conclusion : un cigare très appréciable dont les 3
tests m’ont donné satisfaction au point que je l’ai fait découvrir au Club
L’Homme, les cigares…
Il demande du temps pour le fumer et ainsi bénéficier de la
libération de ses saveurs dans les moindres détails.
Je vous conseille de vous renseigner dans vos civettes, je
suis certain que beaucoup seront satisfaits de cet achat.
Le prix au moment de la rédaction de cet article : 10
euros
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