Que le tambour résonne, que le cor chante, c’est le grand
rassemblement.
Ils sont venus, ils sont tous presque là ces valeureux et
pieux amateurs et membres du club.
Il ne manquait que Fred et notre Pierrot national, fils
caché d’un politicien serésien. Fred est dans les rues de la capitale à veiller
sur le sommeil des braves : Oyez, Oyez braves gens il est 2Oh et tout va
bien. Pierre est aussi en mission, mais lui, il a endossé son plus beau short
pour aller en pèlerinage ladyboy.
A titre exceptionnel, comme je devais ramener une amie à
l’aéroport, nous avons ouvert les travaux de notre assemblée à 20H.
Pour
commencer les débats, j’ai opté pour une Barbar, superbe bière au miel,
accompagnée d’un CAO Amazon Basin. Certains diront oufti grand cigare pour
l’apéro. En connaissant les membres du club et en discutant avec d’autres
conseillers cigares, je me suis rendu compte que c’est à l’apéro qu’on prend
plus de temps, on est plus cool, plus détendu et puis certains membres ne
fument qu’un cigare lors des réunions.
Je voulais aussi marquer le coup avec ce cigare de
production limitée qui a reporté un vif succès puisque pratiquement tous les
membres en ont repris pour leur cave perso.
On ne peut pas dire que l’apéro a été un moment de solitude
ou de méditation car Vincent était chaud comme une baraque à frites et voulait
nous raconter ses aventures en Thaïlande, Angelo apportant parfois quelques
corrections à son récit ou des compléments d’informations.
Le moment de passer à table est arrivé : taboulé de la mémé,
recette que j’ai reçu d’une Mémé libanaise catho. La base est traditionnelle
mais on y rajoute des lardons. Comme nos soirées sont horriblement chères (35
euros), j’ai rajouté deux merguez par personne avec, comme le veut la
tradition, des saucisses végétales pour notre herbivore de service.
Nous finissions le repas, quand Cédric reçut un appel vidéo
urgent, c’était notre ami exilé qui nous signalait qu’il était bourré comme un
porte-avions, que les femmes thaïes étaient chaudes, que la bouffe était bonne
et que la bière coulait à flot. Malgré ce lot de choses, il se souvenait que
nous étions en collège et nous remettait ses amitiés.
Nous sommes passés au deuxième cigare, un Camacho EcuadorGordo, mais au moment où j’allais l’allumer, Vincent nous prévenait qu’il
devait partir car il avait une autre soirée en ville. C’est à ce moment
qu’Angelo Córdula lui a donné des conseils vestimentaires, et il s’est très
vite transformé en Angelo Jeanmotte pour une séance relooking. Ce qui a fait
rire l’assemblée y compris Vincent qui avait réponse à tout et qui avait très
bien compris que son ami de longue date le charriait. Et oui l’Homme, les
cigares… c’est avant tout une bande de copains et on adore se lâcher des vannes
et déconner.
Après le départ de Vince, nous avons continué à parler
cigare et autres festivités…
On en a même oublié le dessert, un tiramisu qui est reparti
avec certains invités.
Puis l’heure des braves a sonné et mes valeureux amis sont
repartis dans leur demeure avec des souvenirs, des découvertes et des idées
plein la tête.
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