C’est lors de notre traditionnelle réunion bimestrielle du
club Les cigares des Templiers, que j’ai découvert en exclusivité nationale ce
nouveau cigare de la gamme Camacho.
Un puros American, fabriqué en Rep. dominicaine et qui se
veut un hommage aux distillateurs de bourbon du Kentucky.
Ce cigare a été en partie réalisé avec des feuilles qui ont
d’abord vieillis pendant 6 ans puis qui ont été coffrées dans des fûts de
bourbon du Kentucky préalablement brûlés.
BOURBON Barrel (or
Cask) : (180 litres) Provenant des Etats-Unis, où ils ont auparavant servi au
vieillissement d’un Bourbon whiskey, ils sont démontés, une fois vidés de leur
contenu, afin de les transporter, et remontés douelle par douelle une fois arrivés
en Ecosse, où ils seront de nouveau brûlés (« charred ») plus ou moins
fortement à l’intérieur…, ce afin de raviver les qualités extractives du bois
(vanille, épices douces, esters). Sauf que dans le cas de notre Camacho,
c’est en Rep. dominicaine que nos fûts sont arrivés.
Ce coffrage va durer 5 longs mois, pour donner au cigare son
côté de subtiles notes de bourbon.
J’ai donc un cigare dans un tube, ma première constatation
est qu’avec la loi sur le tabac, celui-ci est bêtement recouvert de deux larges
autocollants inutiles et qui rendent pratiquement impossible de savoir de quel
cigare il s’agit, même si la société Davidoff, qui commercialise ces modules, a
tout mis en œuvre pour laisser apparaitre les inscriptions de 6 ans et 5 mois.
Je sors mon cigare du tube, et déjà une légère odeur de
bourbon se fait sentir aux narines, la cape est bien faite et mon cigare a
l’air parfait.
Il est pourvu de deux bagues, une de pied qui reprend en
orange sur fond noir American Barrel
Aged, et en gris Six Year Aged, Original Corojo et BOURBON BARREL FINISH
5 MONTH. Cette bague donne aussi l’impression d’un panneau indicateur avec son
style flèche.
Vers le milieu de mon cigare, la deuxième bague plus
conventionnelle Camacho (scorpion, tristement célèbre depuis 1962, Camacho) reprend les mêmes inscriptions
concernant les mois et années.
Une fois la bague de pied retirée (cela se fait facilement
chez Davidoff, ils ont toujours une bonne marge de papier et donc la colle ne
vient que très rarement sur la cape), je peux allumer ce cigare dont la cape
sent vraiment le bourbon.
Dès la première bouffée, je constate que le bourbon n’est
pas qu’au nez mais qu’il est également bien présent au niveau du goût du
cigare, avec un mélange de bois de chêne et de caramel fondu.
Je suis surpris par la compacticité de la cendre qui a une belle couleur gris clair, le niveau de fumée est assez élevé.
Je suis surpris par la compacticité de la cendre qui a une belle couleur gris clair, le niveau de fumée est assez élevé.
Les sensations de bourbon diminuent un peu pour donner place
à du poivre noir, mon cigare monte en puissance. La vanille fait aussi son
apparition mais pas trop une légère touche simplement.
Mon bourbon fait des va et vient comme un roulis, il passe
en premier plan pour se retirer rapidement et revenir de plus belle.
Franchement je passe un bon moment avec ce cigare, pas de
grands voyages, pas de randonnées, mais juste un bon moment de détente.
Mon cigare fait 12.7 pour un cepo de 5O
CAPE:
American Broadleaf
SOUS-CAPE:
American Broadleaf
TRIPE:
American Broadleaf, Pennsylvania Maduro, Barrel-Aged Corojo
En conclusion : ce cigare est pour moi à ce stade de mes
découvertes le meilleur de la gamme et si je devais faire un classement des
Camachos dégustés je dirais sans hésiter :
Le ABA, le rouge, le bleu, le triple maduro et le
Connecticut.
J’ai fait 3 tests de ce module et je suis arrivé à la même conclusion
avec les 3 : bien fait, bien roulé, bonne combustion, cendre compacte bref
surveillez votre civette ou mes groupes Facebook car si vous êtes amateurs de
bons cigares, celui-ci devrait vous plaire, pour ma part dès qu’il sera
disponible je vais le tester en autre module et reprendre des robustos.
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