Je me doutais bien peu que ma sauce bolognaise allait
m’aider à réaliser un rêve.
J’étais accoudé au comptoir du bar privé de mon ami Cédric
D. et nous étions en grande discussion : cigares, bières, Phil Collins et
whisky. Je lui dis au cours de celle-ci que j’aimerais un jour goûter un JW
Blue Label. Un sourire éclaire son visage et me montre la bouteille derrière
lui.
Une Blue Label édition limitée Alfred Dunhill trône sur le comptoir. Je
dois dire, que cette bouteille de 2013, me laisse sans voix. Sa face intérieure
représente une carte géographique, symbole des chemins parcourus par les deux
célèbres marques à travers le monde. La face extérieure est d’un bleu qui
rappelle le Label. La bouteille de 75 cl repose sur un écrin au design
classique de type « châssis » de Dunhill et à la finition gris acier rendue
célèbre par leurs produits en cuir.
C'est en 1867
qu'Alexander, le fils de John Walker, a créé son blend remarquable, appelé le
‘Old Highland Whisky’. Ce blend était le nec le plus ultra de l'art de
l'assemblage, rassemblant les saveurs les plus raffinées en provenance des
quatre coins de l'Écosse, dans le but de créer une boisson spiritueuse rare, au
caractère exceptionnel. Le Johnnie Walker Blue Label commémore le 'Old Highland
Whisky' de Walker, une déclaration de l'essence du whisky qui reste fidèle au
génie de Walker.
Cédric m’explique que pour apprécier ce whisky, il faut le
servir avec à côté un verre de glaçons (ou d’eau glacée). Prêt pour une
dégustation ?
Il prépare donc deux verres de glaçons et deux verres à
dégustation, sort la bouteille de son écrin et remplit nos verres.
Dans le même temps, une inscription sur le dessus de la
bouteille attire mon attention: Royal
Warrant. Titre prestigieux en Angleterre que celui de fournisseur officiel
de la Cour Royale. Celui-ci a été donné à John Walker & Sons en 1934 par le
roi George V et ils sont toujours en possession de ce brevet royal.
Je porte le verre au nez : fumé, boisé.
Je redépose mon verre et prend une bonne rasade d’eau fournie
par les glaçons fondus, puis bois un peu de whisky. La différence de chaleur
est intense, sans être dérangeante. Le whisky libère des odeurs que je
reconnais comme du gingembre (j’en consomme beaucoup), du bois de santal (j’en
ai souvent brûlé) mais aussi des noisettes et du miel.
Ce qui me frappe, c’est la douceur et la chaleur persistante
au niveau du palais.
Lorsque j’avale enfin mon eau de vie, j’ai une touche finale
de tourbe et de poivre.
Nous accompagnons ce plaisir des Dieux avec un La LeyCononazo, je trouve ce mélange parfait, il faut juste trouver le bon timing.
Merci Cédric pour cette découverte, d’un immense blend fait
à partir de 16 fûts rares et très anciens.
Ce whisky fait 40% et est vendu au moment de la rédaction de
cet article entre 180 et 230 euros la bouteille de 75 cl.
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