Après une super journée à Tournai, c’est à La Louvière que
je me rendais le lendemain (mardi 11 octobre) chez mon ami Christophe, patron
de la civette JPP Cigares.
Mais cette fois le rouleur venait de Rép. dominicaine et
nous présentait des cigares Macanudo
Black.
C’est la Monday Team
dans son entièreté que je retrouvais chez Christophe ainsi que quelques membres
du club Epicure & Volutes.
Celui-ci était bien représenté avec son comité : Président, Trésorier et
Secrétaire.
Inutile de vous dire que la journée allait être bonne.
Mais revenons à notre rouleur, j’apprendrai plus tard qu’il
se nomme Christian.
Donc Christian accompagné de Thierry S, qui représentait la société STG (fournisseur du cigare Macanudo),
avait installé sa table de travail dans le fond de la pièce et avait déjà roulé
quelques cigares quand je suis arrivé.
Ce qui m’a marqué dans son travail, c’est la rapidité avec
laquelle il exerce son art et la maîtrise minutieuse des opérations. Il trouvera
toujours la bonne feuille qu’il lui faut, je vous rappelle que la tripe est
faite de feuilles du Nigaragua, Honduras et Rep. dominicaine. Pour faire
celle-ci, il prend 4 feuilles qu’il va rouler sommairement individuellement et
en faire un fagot. Puis il va séparer celui-ci en deux et retourner la moitié,
puis reformer son fagot (cela permet d'avoir les même arômes dans tout le cigare). Il va couper les feuilles de manière à avoir la bonne
mesure en fonction du module.
Ensuite, il va rouler son fagot dans la feuille de sous
cape.
Il place ensuite la poupée dans un casier pour passer sous la presse,
deux fois 20 min, de manière à pouvoir travailler correctement. Christian a
déjà des cigares pressés et régulièrement, il fait l’échange entre les
nouvelles poupées et celles de la presse.
Il reste une opération, il s’agit de mettre la cape et faire
la finition : petit chapeau de cape et bague.
Je prends donc un cigare et vais rejoindre mes amis, les
discussions tournent autour des cigares, whiskys et blagues.
Car comme vous le savez, nous sommes des gens sérieux dans
le monde des cigares et il n’y a jamais de dérapages verbaux.
Même quand notre président remet un jeune consommateur face
à la réalité des choses. Cela se fait avec gentillesse : tes cigares
cubains, tu as été roulé comme un bleu, c’est des faux.
Ou quand mon ami Calo pique la place du même président et ne
sait plus comment s’excuser, tellement JPP garde son sérieux…
J’apprends aussi de Jean-Pierre, que Christian, qu’il connaît
fort bien, est monté en grade à l’entreprise et est maintenant chef d’équipe de
plusieurs rouleurs et qu’en Rép. dominicaine, ils sont trois par banc de
roulage. Un s’occupe de la poupée, un de la sous-cape et un de la cape.
L’après-midi touche à sa fin, les amateurs quittent
lentement le magasin. Comme à l’habitude, je fais la fermeture avec Christophe
et Michel. Malgré les 3 Macanudo Black
que j’ai fumés, je décide de rallumer un Arturo
Fluente Rothschild et pour faire rincette du palais, je l’accompagne d’une
bonne Jupiler.
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